La direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion a indiqué, hier, que le détenu Kamel Eddine Fekhar, en grève de la faim depuis le 3 janvier, est «pris en charge médicalement et fait l'objet d'un suivi quotidien». «Le détenu Kamel Eddine Fekhar, incarcéré à l'établissement de rééducation et de réinsertion d'El Ménéa et poursuivi dans le cadre de l'enquête judiciaire suite aux événements de Ghardaïa, est en grève de la faim depuis le 3 janvier 2017», précise la même source dans un communiqué. Soulignant que «le concerné est pris en charge médicalement et fait l'objet d'un suivi quotidien», la direction générale de l'administration pénitentiaire note qu'«il a été transféré le 15 janvier à l'hôpital d'El Ménéa, puis à l'hôpital de Laghouat afin de poursuivre sa prise en charge médicale». «Le concerné reçoit régulièrement la visite de son avocat, maître Dabouz Salah, dont la dernière a été effectuée le 19 janvier. Cependant, le détenu persiste à poursuivre sa grève de la faim en dépit des conséquences que cela pourrait avoir sur sa santé et sa vie», relève le communiqué. La direction générale de l'administration pénitentiaire «regrette la position de Me Dabouz, lequel devrait recommander à son client de mettre fin à sa grève de la faim au lieu d'exploiter son état de santé et d'en faire étalage à travers les médias».