Certaines sont carrément fermées alors que dans d'autres, on supprime des classes. En effet, l'école primaire de Souk El Had (Yattafène) se trouve amputée d'une classe de 4e année. A défaut d'effectifs, le peu d'élèves habitant à Souk El Had ont dû subir un calvaire pour s'inscrire au village d'Aït Saâda et d'Aït Daoud, effectuant un trajet de 8 à 9 km avec toutes les conséquences engendrées. « Cette année encore, les mioches qui doivent refaire l'année se voient contraints de mener un parcours du combattant s'ils ne veulent pas simplement se retrouver dans la sphère des exclus », nous apprend-t-on à Yattafène. Même topo dans d'autres écoles comme celle de Darna, un village isolé à 7km du chef-lieu d'Iboudrarène, où des bambins doivent de se réveiller très tôt, chose qui n'est pas aisée en temps hivernal pour aller à l'école de Tala n'Tazert, un autre village dont l'école ne compterait qu'une quarantaine d'écoliers, et rentrer très tard avec des moyens de fortune.