Le président de la Ligue de cyclisme de Mascara, Mabrouk Kerboua (59 ans), est candidat au poste du président de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC). Kerboua, dont la candidature a été validée par la commission de candidature, n'est pas inconnu dans la famille du cyclisme algérien. Ancien cycliste au sein de différents clubs avant de tirer sa révérence avec le Mouloudia club des Pétroliers (MPA), Kerboua, cadre à Sonatrach, a été entraîneur national. Ayant fait aussi partie de la commission technique nationale chapeautée par Ahmed Djellil sous le mandat du regretté Mouloud Ouerdene, Kerboua, qui a été élu président de la ligue de Mascara en 2013, postule à la succession du président sortant, Rachid Fezouine pour relancer la petite reine algérienne, comme il nous le fera remarquer : «Cela fait mal au cœur de constater la marginalisation, l'exclusion, ainsi que l'absence totale des plannings méthodologiques. Cette politique a mené le cyclisme à une triste situation. Je pèse mes mots, nous avons deux fédérations de cyclisme, celle de la réglementation et du commercial. Le cyclisme algérien a besoin d'un président propre qui n'est pas versé dans les scandales à répétition. Un jour je déballerai tous ces scandales.» Le président de la ligue de Mascara n'a pas hésité a critiquer la participation algérienne aux JO de Rio 2016 : «Avec le nouveau classement UCI Africa Tour, l'Algérie a pu avoir 3 places aux JO, mais nous avons assisté à lae catastrophique participation de 2 coureurs.» S'agissant du grand Tour d'Algérie, il ajoute : «Ce Tour n'est pas inscrit en tant que tel au niveau de l'UCI. Je m'explique : la dénomination est tout autre au niveau de l'instance internationale. Il s'agit tout simplement des tours de Blida, Sétif, Constantine, Annaba, ainsi que le Grand prix d'Alger», révèle Kerboua, expert du cyclisme algérien. Un titre qui lui a été décerné par l'ancien ministre des Sports, Yahia Guiddoum. Pour conclure, Kerboua s'est dit étonné de l'agitation suscitée autour de sa candidature : «Je ne sais pas pourquoi on a peur de ma candidature. Nul n'a le droit de s'opposer ou barrer la route aux candidats.»