Un colloque dédié à la comptabilité et à l'audit Un colloque national de formation ayant pour thème «La comptabilité et l'audit outil de contrôle» a été organisé, ce mardi, à l'université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, en collaboration avec la Chambre du commerce du Dahra. Des professeurs, des comptables et des experts du domaine, de différentes wilayas du pays, y ont pris part. L'objectif de cette rencontre, selon le président du colloque, Hammou Mohammed Akermi, professeur en sciences économiques, commerciales et de gestion, est de faire de l'étudiant en post-graduation, option comptabilité et audit, un professionnel apte à exercer les activités, comme le fonctionnement de l'entreprise et ses évolutions (modes de gouvernance, enjeux stratégiques, modes d'organisation), appliquer des techniques d'enregistrement comptable, de contrôle comptable, d'élaboration de budgets, de calcul de coûts, de calcul et d'analyse des écarts, d'analyse financière, maîtriser des outils bureautiques, informatiques, linguistiques, mathématiques. Ce thème a également donné lieu à un très riche échange entre académiciens et praticiens, en plus d'un cycle de conférences sur «L'audit fiscal outil de contrôle dans les entreprises», «Les rôles des comités de l'audit», «L'audit interne et la bonne gouvernance». Cette rencontre a pleinement profité aux étudiants concernés, souligne le président du colloque, M. Akermi. L. H. Le parc d'attractions et de loisirs sera livré en juin Le parc d'attraction et de loisirs Mosta Land, en cours de réalisation à Kharrouba, à la sortie est de Mostaganem, sera livré au mois de juin prochain. Lors de la visite de ce projet d'envergure portant sur la réalisation d'un parc zoologique, d'aires de divertissement d'une superficie de plus de 57 hectares, le wali a insisté pour qu'il soit totalement équipé au plus tard en avril prochain. C'est un investissement, premier du genre dans l'Ouest algérien, qui peut faire de la wilaya, à l'avenir, un pôle touristique et économique dans la région, souligne-t-on. Il est constitué de 42 aires de jeu, un aquaparc de 12 ha, un espace de patinage sur glace, trois restaurants, un jardin de loisirs, un autre pour enfants, un autre réservé au sport, un cinéma 5 D, une piscine, des locaux commerciaux, des cafés et un parking d'une capacité d'accueil de 5 000 véhicules. Concernant le côté zoologique, 80 cages pour animaux, un bassin pour poissons, des plans d'eau pour oiseaux sont prévus. A cela s'ajoutent une pépinière, des annexes de laboratoires médicaux, des postes de police, de la protection civile, des forêts et des services de santé. L. H. Les «parkingueurs» imposent leur loi à la Salamandre Une dizaine de jeunes munis chacun d'un bâton et d'un gilet fluorescent accaparent la corniche de la Salamandre, lieu le plus fréquenté par les visiteurs, en se faisant passer pour des gardiens de parking accrédités par L'APC de Mazeghran, encouragés par un laxisme flagrant de cette dernière. L'absence du contrôle sécuritaire fait qu'une vraie anarchie règne sur les lieux. Bien que des plaques soient plantées tout au long du trottoir affichant les prix de stationnement à 30 DA, les «parkingueurs» obligent les véhiculés à verser 50 DA. Un problème sérieux et récurrent devant lequel les autorités locales restent inefficaces. Quant aux citoyens, d'aucuns opposent un niet à ces imposteurs, tandis que d'autres se laissent voler. «Je suis une femme et je viens souvent avec mes copines pour prendre un café face à la mer, mais ces gens nous dérangent. Impossible de contester le prix par peur qu'ils me bousillent la voiture», nous dit une jeune femme rencontrée sur place. D'autres affirment : «Le pire, c'est qu'ils ne surveillent même pas. Ils ne vous aident même pas à vous garer ou à sortir. Ils ne font qu'encaisser des sous». Certains «parkingueurs», de leur côté, affirment qu'ils ont une autorisation délivrée par L'APC de Mazeghran, or aucun badge ni tampon sur les tickets distribués n'approuvent cela. D'autres déclarent clairement : «On habite ici et on a le droit de gagner notre vie sans avoir l'autorisation de quiconque.» A noter que cette situation s'accentue de mal en pis en été, où les faux gardiens de parking réclament 100, voire 200 DA, notamment à la plage des Sablettes, relevant aussi de l'APC de Mazeghran.S. S.