Décès d'un militant FLN de Tiaret, le mouhafedh met fin à la polémique «Le décès de Bouriah Mansour, 52 ans, samedi matin devant le siège de la mouhafadha, est naturel et n'a rien à voir avec la prise de bec qui a eu lieu ce jour-là entre militants», a fait savoir le candidat mouhafedh, Khaled Bouriah, ce dimanche dans une déclaration à El Watan pour couper court aux folles rumeurs qui ont accompagné cette mort brutale. Avant lui, l'autre candidat, tête de liste FLN à Tiaret et non moins ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, à partir de Tiaret, où il a passé la nuit après avoir présenté ses condoléances, s'est dit «optimiste pour cette liste», d'ajouter qu' «au FLN, aucune entité n'a été délibérément exclue, car l'étude des dossiers s'est faite selon des critères rigoureux préétablis», comme pour répondre aux enfants de chouhada, qui se disaient exclu(es). Et de conclure qu'«en 2012, certains(es) candidats(es) étaient bien classés(es), mais ont eu l'audace de se retirer. Le résultat des courses on le connaît. Le FLN avait raflé la mise avec tous les 11 sièges mis en jeu… La police de Tizi Ouzou se met à Facebook Dans le cadre de la valorisation de la politique de proximité tant prônée par le haut commandement de la Sûreté nationale, la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou vient de lancer une page Facebook à l'intention du citoyen. Selon la commissaire principale, Djamila Temmar, chargée de la communication à la sûreté de wilaya, cette page se veut être un espace d'interaction et d'échange entre la police et le citoyen, mais aussi, et surtout, une oreille attentive à l'écoute de ses préoccupations et de ses doléances. Ce sera également un moyen d'associer le citoyen, de par ses suggestions, à l'amélioration des rapports police-citoyen, a-t-on indiqué. Soirée-hommage à Fadhma Amrouche à Rennes Les Amis de l'Algérie de Rennes rendront hommage le 22 mars à l'écrivaine algérienne Fadhma Aïth Mansour Amrouche, auteure de l'autobiographie Histoire de ma vie (1968) et mère de Jean El Mouhouv et Taos Amrouche. L'hommage sera organisé en collaboration avec la municipalité de Baillé, où est enterrée l'écrivaine, morte en 1967, après s'être exilée en Bretagne. Le maire de cette municipalité est d'ailleurs invité à parler de l'importance accordée localement à la défunte. Fadhma Aïth Mansour Amrouche a vécu une vie d'errance et de déchirement identitaire provoqué par sa chrétienté. Sa vie a été une toile peinte des couleurs de rejet, d'incompréhension et de déracinement. Les locaux de la rédaction Ouest-France abriteront cette soirée à partir de 17h30. Au programme, une exposition de peinture «Vies et visages de Fadhma», et deux visio-conférences à partir d'Algérie, l'une portera sur l'errance et les frontières brouillées de Fadhma Amrouche, l'autre, à partir d'Ighil Ali, sur l'état des deux maisons des Amrouche. Le public écoutera la voix enregistrée de cette grande dame et suivra la projection de diaporamas sur certains lieux de sa vie, dont ceux de son village natal, Tizi Hibel. Une lecture des extraits du texte de l'écrivaine ponctuera cette soirée, qui honorera la mémoire d'une dame oubliée des «siens». La gendarmerie fait son bilan à Blida 1520 affaires ont été traitées en 2016 impliquant 1156 individus, dont 334 ont été mis sous mandat de dépôt par le commandement du Groupement de la gendarmerie de Blida. Lors d'un point de presse, animé jeudi dernier par le colonel Remati Ahmed, commandant du groupement, nous avons appris que ces affaires sont liées notamment au délit contre les biens, qui occupent la première place (715 affaires), suivi des délits contre les personnes (606), contre la famille et la moralité (66), contre la sécurité publique (57) et contre l'ordre public (45). Quant à la lutte contre le crime organisé et l'association de malfaiteurs, les gendarmes sont parvenus à arrêter 573 personnes, dont 203 ont été emprisonnées sur les 395 affaires traitées. Les faits marquants sont liés à l'arrestation de 464 individus pour trafic de drogue, dont 194 ont été emprisonnés, et de la saisie de 65,259 kg de kif traité et 2094 comprimés de psychotropes. On notre aussi l'arrestation à Larbaâ, à une trentaine de kilomètres à l'est de Blida, d'une dangereuse secte religieuse composée de neuf personnes dite «Al Ahmadya», dont les éléments sont venus des quatre coins du pays.