La station de bus de Bachdjerrah n'est plus en mesure de contenir le flux quotidien de voyageurs de par son exiguïté et l'absence de commodités. La station est fréquentée non seulement par les bus de l'Etusa, mais également par ceux qui assurent le transport des étudiants vers les différentes facultés et instituts de la capitale. Les étudiants sont tenus d'attendre les bus dans une partie de la station qui n'est équipée ni d'abribus ni de quais. «Que ce soit en hiver ou en été, nous sommes contraints d'attendre les bus dans cet endroit qui n'est pourvu d'aucune commodité», déplorent des étudiants. Si cette station n'offre aucun confort aux étudiants, ceci n'est nullement difficile à supporter. Le vrai problème pour ces étudiants est le manque de dessertes. Le transport universitaire n'assure les navettes entre cette station et les différentes facultés que par intermittence. En début de matinée, l'affluence atteint des pics élevés, mais les bus n'arrivent qu'au compte-gouttes. «Le nombre d'étudiants est hallucinant, mais le nombre de bus est infime, ce qui crée des situations de bousculade», confie un étudiant. Et d'ajouter : «Il faut que les pouvoirs publics construisent une station spécialement pour les étudiants avec tous l'aménagement qui convient.»