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Le mouvement Hirak Errif paralyse Al Hoceïma
Ses leaders ont appelé jeudi à une grève générale
Publié dans El Watan le 03 - 06 - 2017

La quasi-totalité des magasins du centre-ville ont respecté jeudi après-midi le mot d'ordre de grève générale pour exiger la remise en liberté des activistes de Hirak Errif. Le mouvement a été très suivi dans la ville voisine de Beni Bouyaach. Une importante manifestation a également eu lieu à Imzouren et ses environs, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
Malgré les arrestations, les manifestations perdurent à Al Hoceïma. De son côté, le mouvement Hirak Errif qui lutte contre la marginalisation de la région s'organise et mobilise, même privé de ses leaders. De nouveaux visages du mouvement sont apparus sur le devant de la scène, comme Nawal Benaïssa, 36 ans et mère de quatre enfants.
Et leur mot d'ordre de grève générale a été largement suivi jeudi dans le nord du Maroc, où les manifestations pour réclamer la libération du leader de la contestation locale se poursuivent à un rythme quotidien. L'annonce de la grève générale avait été lancée sur les réseaux sociaux par Najib Ahmajik, le n°2 du mouvement de contestation qui est actuellement en fuite.
Comme à chaque nuit tombée depuis presque une semaine, les manifestants se sont rassemblés de nouveau dans le quartier Sidi Abed, proche du centre-ville. Ils étaient près de 2000 à exiger de nouveau la «libération des prisonniers», brandissant en tête de cortège une banderole avec le portrait du leader de la contestation emprisonné, Nasser Zefzafi. C'est aux cris de «Nous sommes tous Nasser Zefzafi !» que les contestataires ont investi les rues.
Le rassemblement s'est déroulé sans incident, pour s'achever peu avant minuit, indiquent des médias étrangers présents sur place. Jeudi après-midi , la quasi-totalité des magasins du centre-ville ont respecté le mot d'ordre de grève générale pour exiger la remise en liberté des activistes de Hirak Errif. Le mouvement a été très suivi dans la ville voisine de Beni Bouyaach. Une importante manifestation a également eu lieu à Imzouren et ses environs, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
A rappeler que Nasser Zefzafi, qui dénonçait depuis des mois la «dictature» et «la corruption» du «makhzen» (pouvoir), a été interpellé lundi par la police pour «atteinte à la sécurité intérieure». Selon un décompte officiel, la police a procédé depuis vendredi dernier à une quarantaine d'arrestations, visant essentiellement le noyau dur du Hirak. Vingt-cinq des personnes arrêtées ont été déférées devant le parquet.
Leur procès s'est ouvert mardi, mais a été reporté au 6 juin. Selon la presse marocaine, certains des suspects qui avaient été transférés à Casablanca ont pu recevoir jeudi la visite de leurs avocats, à l'exception de Zefzafi. Des sit-in et rassemblements de «solidarité» ont été organisés dans le royaume — dont plusieurs ont été dispersés violemment par la police — à Rabat, Casablanca et Meknès.
L'appel des journalistes rifains
Dans un communiqué rendu public jeudi après-midi, un groupe de journalistes rifains parmi lesquels figure Mohamed El Asrihi, directeur du site d'informations rifain Rif24, a appelé «la communauté internationale et toutes les organisations mondiales de défense des droits humains à faire pression sur les autorités marocaines afin qu'elles abandonnent les charges retenues contre les journalistes et les activistes rifains telles que les accusations d'avoir menacé la sécurité intérieure de l'Etat et d'avoir reçu des fonds étrangers».
Dans leur appel, ils disent souhaiter également que ces organisations poussent les autorités marocaines à arrêter les harcèlements et les arrestations qui frappent le Rif. «Nous faisons face à ces menaces et persécutions pour la simple raison que nous avons traité les événements vécus dans notre région avec objectivité et conscience professionnelle, et parce que nous nous sommes battus pour rapporter et transmettre au monde entier les vérités et la réalité telle qu'elle est, d'une manière neutre», indique la même source.
Les auteurs du communiqué dénoncent en outre «les graves violations des droits de l'homme commises par les autorités marocaines envers les journalistes rifains et leurs familles, et leurs tentatives délibérées de faire taire les voix dissidentes et libres».


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