Lors de son intervention aux travaux du Sommet de la solidarité pour les réfugiés, qui se tient dans la capitale ougandaise, Kampala, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a souligné l'«intérêt» que porte l'Algérie aux problématiques des réfugiés et des flux migratoires ainsi que l'«impératif» d'une réponse urgente à ces phénomènes. Il a ajouté, à cet égard, que «l'Algérie, qui accueille sur son sol environ 40 000 réfugiés syriens et plusieurs milliers de réfugiés sahraouis, ainsi que des milliers de migrants subsahariens, demeure fidèle à ses traditions d'hospitalité en réservant, en dépit de moyens limités, des efforts notables pour assurer aux réfugiés et migrants un hébergement décent et pourvoir gratuitement à leurs soins de santé et l'éducation notamment». M. Messahel a rappelé que «la situation des réfugiés sahraouis, contraints à l'exil du fait de l'occupation de leur territoire, et dont l'Algérie assure, dans une large mesure, la prise en charge de leurs besoins essentiels, demeure une préoccupation tant pour l'Union africaine que pour les Nations unies». A cet effet, il a souligné l'impératif du règlement de ce conflit dans le cadre des résolutions pertinentes des Nations unies à travers la tenue d'un référendum d'autodétermination libre et régulier, sous les auspices des Nations unies. «Ce règlement permettra aux réfugiés sahraouis de pouvoir enfin retourner dans leur pays en toute liberté et sécurité», a précisé le ministre des Affaires étrangères.