La défaite du CSC, jeudi dernier, face au voisin khroubi, coûtera-t-elle sa place à l'entraîneur Saâdi, qui est de plus en plus décrié dans les milieux clubistes ? En effet, à l'issue de ce derby, les clubistes parlaient plus des choix tactiques du coach constantinois que des « errements de Djaballah et ses adjoints ». Pour ce dernier point, il est difficile de dire si l'adjoint de Djaballah avait tort de siffler ces hors-jeu ou non. Pour sa part, Bencheikh Lefgoun, président du directoire, dira dans une brève conférence de presse organisée juste après le match en question que « des décisions très importantes seront prises au courant de la semaine et toucheront tous les niveaux du club ». Il est clair que certains joueurs accusés de ne pas « mouiller le maillot » feront les frais de cette campagne, qui prendra effet cette semaine. On pense même à l'éviction de Saâdi, qui n'a pas vraiment convaincu les fans depuis sa prise de fonction. Il est clair que le CSC n'est pas encore sorti de sa période de crise et que beaucoup ont perdu la foi dans cette éventuelle accession, puisque l'équipe est incapable pour l'heure de ramener des points de l'extérieur. Condition impérative pour remonter au classement. A neuf points du troisième, l'avenir du CSC n'est pas encore condamné, pour peu que l'équipe se ressaisisse un peu. Il reste encore 20 journées et 60 points en jeu.