La deuxième édition du Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets «Revade» se tiendra du 9 au 12 octobre prochain au Palais des expositions (Alger), a indiqué le ministère du Commerce sur son site web. Dédié à la collecte, au tri, au transport, au traitement, à la valorisation et au recyclage des déchets, ce Salon est organisé par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), en collaboration avec l'Agence nationale des déchets (AND) et la Safex. «L'activité de récupération et de valorisation des déchets, qui était auparavant une préoccupation purement environnementale, est devenue une activité économique capable de générer une valeur financière de 38 milliards de dinars/an et de créer par conséquent de nombreux postes d'emploi directs et indirects (7600 emplois peuvent être créés dans la filière PET qui génère près de 350 000 tonnes / an)», a indiqué la même source. Des statistiques récentes montrent qu'il y a un marché de près de 300 000 tonnes/an de déchets spéciaux (pneus, huiles usagées, batteries et déchets 3E) dont seulement 150 000 tonnes sont valorisées et exploitées, a-t-elle poursuivi, notant qu'à titre d'exemple, environ 16 entreprises activent dans la collecte et l'exportation des huiles usagées. Il existe également environ 10 entreprises privées activant dans la récupération et la valorisation des pneus usagés et réalisant principalement des tapis de routes et du granulat, dont le marché reste très prometteur, a ajouté la même source. D'autre part, plusieurs entreprises américaines, françaises et sud-africaines ont manifesté leur grand intérêt pour réaliser des pôles industriels dans le recyclage du matériel informatique, a avancé la même source, estimant que cela montre clairement que le secteur de la valorisation des déchets reste peu développé en Algérie. Par ailleurs, «la réduction des ressources financières extérieures de l'Algérie nous incite à rechercher de nouvelles voies et de nouveaux moyens pour contribuer à la substitution de la production locale aux importations, pour exploiter au maximum les ressources productives disponibles en Algérie, notamment par la récupération et le recyclage des déchets et pour encourager l'investissement dans les nouvelles activités et la création de nouvelles entreprises», a-t-elle noté.