Faire le portrait de l'artiste-peintre Driss Kamli, un plasticien au riche palmarès, c'est surtout évoquer sa défense de la liberté gestuelle, ses rêves, ses idées et son vécu. A travers sa peinture, il arrive à se dégager de l'emprise des émotions où se dessine un monde visuel dans lequel il exprime son intériorité. Natif d'Oran en 1967, l'artiste se pose comme un chercheur qui s'intéresse à la forme et à la couleur utile dans l'abstrait qu'il inscrit avec une réflexion picturale spontanée. Dans son travail d'artiste, il s'inspire de la lumière méditerranéenne avec un mélange d'ornements arabesques. Pour lui, l'art tel qu'il le voit, est le plus noble moyen de communication. Dès l'école primaire, il fut remarqué par ses enseignants qui l'ont encouragé dans son talent de dessinateur. A la fin de son cursus secondaire, il a opté pour l'Ecole des beaux- arts d'Oran, où il a appris à développer les techniques de la peinture, en s'inspirant des grands maîtres, tels Henri Matisse, Jean Fautrier, Antoni Tapies, Pierre Soulages et le chef de fil de la peinture gestuelle américaine, Paul Jackson Pollock. Driss Kamli détient un riche parcours de participation à des expositions individuelles ou collectives nationales ou internationales, durant ces dix dernières années, et notamment à Casablanca, Marrakech, Fès et Rabat (Maroc). Il est membre depuis 2009 des bureaux d'Oran de l'Union nationale des arts culturels et de l'Office national des droits d'auteurs.