Suite à l'article intitulé « un hypothétique redressement à la conservation des forêts de Ain Temouchent », paru dans l'édition du 23/11/2006, l'ex-conservateur des forêts de Aïn Témouchent précise : « votre correspondant met directement en cause la gestion des services de la conservation des forêts durant notre passage à la tête de cet organisme qu'il qualifie de préoccupant état de déliquescence hérité par mon successeur. Et comme le dit l'adage, les absents ont toujours tort. Votre correspondant met en exergue la corruption au sein de la conservation des forêts comme si ce phénomène lui est propre. Il s'agit, là, d'un cas isolé où deux de nos agents ont fait les frais de leur absurde tentation. Cet aspect là, hélas, n'épargne aucun secteur et ce, au niveau national. Pour ce qui est du défrichement et de la démaquisation des massifs forestiers de Bouzedjar et de M'Said, cette opération ne concerne en aucun cas la conservation des forêts mais est le fait exclusif de la générale de la concession agricole (GCA) et non celui des bénéficiaires du droit d'usage. D'ailleurs, nous avons alerté en son temps M. le wali d'Aïn Temouchent sur ces actions de la GCA menées au profit de la DSA qui a immédiatement pris des mesures à cet effet. Quant au droit d'usage consenti indûment, là aussi, la conservation des forêts n'est pas du tout concernée puisque l'opération du choix préliminaire des demandes d'autorisations d'usage s'est effectuée conformément aux textes en vigueur par une commission siègeant au niveau de chaque Daïra et approuvée par la wilaya en date du 24/04/2005. Toutes les mesures prises par le wali, en vu d'assainir la situation lorsqu'il y avait dérive, l'ont été après que nous ayons manifestement réagi comme en témoigne la série de lettres et documents joints à ce droit de réponse afin que vous puissiez en tirer les conclusions nécessaires, envoi n°161/cf/2005 du 5/6/2005. Cela avait trait à l'assainissement et au redressement d'une situation (où sur 730 dossiers examinés, 531 dossiers acceptés, 199 rejetés), qui, loin d'être alarmante était plutôt un exemple à suivre et à citer au lieu d'être décriée. » Pour rappel, sur le fait que l'on a profité de son éloignement de sa fonction pour « tirer à boulets rouges », le rédactur a écrit à plusieurs reprises sur le sujet alors que le conservateur en question était encore en poste. Alors que dans les écrits il est question de défrichement et de démaquisation du côté de Bouzedjar et de M'saïd, il se défausse sur une autre institution mais en produisant des pièces justificatives qui, elles, évoquent le cas d'une seule parcelle démaquisée et qui plus est du côté de Madagh ! Les articles de M. Kali, eux, rapportent un autrement plus grave scandale dont il est le principal acteur et sur lequel il n'apporte aux lecteurs aucun éclairage. Alors qu'il avait en charge de protéger le domaine forestier et de promouvoir son développement en faisant passer sa part de 11% de la SAU à 25%, selon la norme, il a plutôt promu la déforestation et la démaquisation. Les textes instituant ce droit visent principalement, en liant le destin des riverains aux massifs forestiers, d'en faire leurs protecteurs. Et suprême détournement, il a attribué à sa mère âgée de 75 ans une parcelle au titre du droit d'usage ! L'ex-conservateur des forêts tire à boulets rouges sur une autre institution alors que c'est lui qui a été dénoncé par des forestiers à sa direction générale, laquelle a diligenté une commission d'enquête. Et sur la base du rapport établi par elle, il lui a été demandé d'annuler six décisions d'affectation de parcelles du domaine forestier national accordées par lui et d'assainir la liste du reste des bénéficiaires. A cet égard, que l'ex-conservateur des forêts explique pourquoi il est devenu ex-conservateur des forêts ? NDLR