Longtemps marginalisée par les pouvoirs publics, la cité El Fidha, ex- PLM, dans la commune de Bourouba, a bénéficié de travaux d'aménagement qui ont permis d'améliorer, un tant soit peu, le cadre de vie des habitants. Ces travaux ont concerné, d'après un responsable local, les bâtiments A, B et G et ont porté sur l'installation et la réalisation d'agencements dans les venelles de la cité, plus particulièrement au niveau des espaces communs. Les trottoirs ont été également refaits. Des haies ont été installées à l'entrée des écoles pour protéger les écoliers des risques de la route. Des ralentisseurs en plastique ont été installés et les routes bitumées dans la majorité des venelles du quartier. «Le coût de ces travaux avoisine 1,6 milliard de centimes, que la municipalité a puisé sur ses propres fonds», confie-t-il. Signalons que d'autres cités de la commune ont bénéficié de ces aménagements. «Les travaux ont concerné la majorité des quartiers et cités de la commune, qui ont été, des années durant, marginalisés. Citons à titre d'exemple, la cité d'Urgence, Diar El Afia ou encore la Faïence», a indiqué le même responsable. Cependant, et malgré la réalisation de ces aménagements, la cité PLM manque d'espaces verts et d'aires de jeu pour les enfants. Tous les espaces qui se trouvent entre l'école primaire Ennadjah et les bâtiments de la cité ont été squattés par des indus occupants, qui ont construit des habitations de fortune. Ces dernières s'étendent sur plusieurs centaines de mètres, engloutissant de surcroît un ancien terrain qui servait de stade pour les jeunes du quartier. D'autres espaces mitoyens avec des maisons ont été par ailleurs squattés par les propriétaires de ces maisons, qui ont réalisé des extensions anarchiques jusqu'à grignoter une partie de la chaussée. La cité PLM a été longtemps livrée à elle-même, notamment durant la décennie de l'insécurité, où l'anarchie et le désordre régnaient en maîtres. Aujourd'hui, les responsables locaux sont tenus de donner un souffle nouveau dans le domaine du développement local.