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Les habitants abandonnés
Cadre de vie à la cité 20 août (Chevalley)
Publié dans El Watan le 04 - 12 - 2006

Les résidants de la cité 20 Août (ex-RSTA) à Chevalley, sur les hauteurs de la capitale, désespèrent de voir la situation peu reluisante de leur cité connaître un mieux.
Les habitants de cette cité, anciennement gérée par les services de la Régie des transports d'Alger (ex-RSTA), assurent être abandonnés par les instances communales qui ne s'en occupent qu'occasionnellement, sinon jamais. L'actuel exécutif de la commune de Dély Ibrahim, à laquelle est rattachée leur cité, ne fait pas exception, loin s'en faut. Les remontrances sont sans appel dans cette cité lovée, loin des regards puisque se trouvant prise en tenaille par d'autres cités-dortoirs des hauteurs de la capitale comme Armaf. « Les résidants se sentent abandonnés par ceux qui sont censés prendre en charge leurs préoccupations. Leur désarroi s'est accentué encore plus lorsqu'ils ont constaté que l'APC de Dély Ibrahim n'a pas daigné mettre fin à leur calvaire qui a commencé depuis quelques semaines après l'éclatement dans l'enceinte de la cité d'un regard d'égout », lance, dépitée, Sonia, résidante depuis pas moins de 25 ans dans cette cité. Cette situation, qui ne semble pas près de connaître son épilogue, assure-t-elle, leur crée plusieurs désagréments. Ceux qui en pâtissent le plus sont les enfants, ne trouvant où jouer. Ces enfants, sur la route de l'école, voient les pans de leurs pantalons et leurs chaussures souillés par les rejets nauséabonds qui ruissellent sur la chaussée. Offrant un spectacle plus qu'affligeant, les eaux usées, mêlées aux ordures qui s'amoncellent sur le trottoir, se déversent ainsi sur le pavé. Notre interlocutrice dira, à cet effet, que la gestion de ces ordures laisse à désirer et ne manquera pas, au passage, de tirer sur les résidants, lesquels ne sont pas exempts de reproches. L'apathie des services de nettoyage, toujours sollicités, fait que la situation est ingérable. Les habitants de cette cité sont ainsi obligés de côtoyer la saleté et les odeurs pestilentielles qui émanent des cloaques essaimés dans les espaces communs de leur cité. Ils ne manqueront pas d'alerter les autorités locales sur cet état de fait déplaisant, sans que ceux-ci ne daignent apporter les solutions s'imposant en pareil cas. D'ailleurs, à en croire notre vis-à-vis, le premier magistrat de la commune de Dély Ibrahim a fait un déplacement sur place. « Toutefois, lance-t-elle, il est venu, a vu l'état des lieux et est reparti sans qu'une suite ne soit donnée à cette visite. » L'autre « déception » des habitants de la cité 20 Août est liée à l'état des façades de leurs immeubles défraîchis. Ainsi, la couleur de ces façades, visibles de loin, penche plus vers le gris souris que vers le blanc, leur couleur initiale. « Pourtant, atteste notre vis-à-vis, d'autres cités environnantes ont été repeintes à plusieurs reprises, tandis que la cité 20 Août, qui nécessite un vrai coup de pinceau, n'en a pas eu droit. » Elle ajoutera que les résidants de la cité 20 Août ne savaient pas « s'ils devaient rire ou pleurer » lorsqu'ils ont constaté que l'entrepreneur, qui a été chargé de rénover les dégâts occasionnés par le tremblement de terre du 21 mai 2003, s'est contenté de peindre deux immeubles seulement sur les cinq que compte la cité.

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