Le nouveau cahier des charges relatif au montage automobile, qui est en phase de finalisation, sera enrichi par de nouvelles modalités dans les paramètres de calcul du taux d'intégration. Notre confrère Algérie-Eco qui rapporte cette information précisera que le nouveau cahier des charges ne comportera que les paramètres ayant une relation directe avec la fabrication des pièces de rechange. Il sera expurgé de tous les aspects logistiques et ceux liés aux services, comme la formation, dans le but de garder uniquement le coût de fabrication des pièces en Algérie, souligne la même source, reprenant les propos du président du réseau des bourses de sous-traitance et de partenariat, Kamel Agsous. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, qui avait récemment signalé «la finalisation imminente» de ce cahier de charges, avait souligné l'impératif pour l'industrie automobile algérienne de marquer sa contribution dans l'industrie automobile en général. Le cahier des charges portant condition et modalités d'exercice de l'activité de production et de montage de véhicules a été qualifié de «flou». Dans l'une de ses déclarations, le président de l'Association des constructeurs et des concessionnaires automobiles en Algérie (AC2A), Sefiane Hasnaoui, avait déclaré que «le développement structurel de l'industrie automobile en Algérie ne pourra s'ancrer durablement que par la densification d'un véritable réseau de sous-traitance industrielle accompagné d'un transfert de technologie et d'une politique de formation continue». «L'implication de l'ensemble des parties, le gouvernement et les pouvoirs publics, les investisseurs et les fabricants, est fondamentalement nécessaire pour assurer un développement maîtrisé de cette industrie», avait-il souligné. Selon le président de l'AC2A, «le développement industriel de la pièce de rechange et des composants automobiles est une étape prioritaire dans le développement de l'industrie automobile» et «l'implication des PME-PMI est une approche nécessaire pour s'assurer du succès durable de notre industrie», a-t-il conclu.