UE Le sénateur espagnol Pedro Agramunt a démissionné hier de la présidence de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, trois jours avant le vote prévu d'une résolution visant à le destituer lors de la session d'automne à Strasbourg, à cause d'un voyage controversé en Syrie. Son départ était réclamé par tous les groupes politiques de l'APCE, qui lui reprochaient de s'être affiché en mars à Damas avec le président Bachar Al Assad. L'Assemblée a adopté en juin une procédure lui permettant de destituer son président, ce qu'elle ne pouvait pas faire jusqu'à présent. Plusieurs élus avaient alors invité M. Agramunt à démissionner pour «éviter l'humiliation d'une destitution». Syrie Les forces du gouvernement syrien sont entrées hier dans la ville de Mayadine, un des derniers fiefs de Daech dans l'est de la Syrie, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les forces gouvernementales, «avec le soutien de l'aviation russe, sont entrées dans Mayadine et contrôlent des bâtiments dans l'ouest de la ville», a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Les forces gouvernementales syriennes et leurs soutiens cherchent à chasser les terroristes de la province pétrolière de Deir Ezzor, où des unités de l'armée ont mené, ces dernières heures, des opérations intensives contre les repaires et les rassemblements des terroristes de Daech sur la route de Deir Ezzor-Mayadine, infligeant de lourdes pertes au réseau extrémiste. Russie-Etats-Unis La Russie a dénoncé hier une «pression inédite» subie par les médias russes aux Etats-Unis, promettant «des actions sur la base du principe de réciprocité» en cas de nouvelles entraves à leurs activités, a indiqué le porte-parole du Kremlin. La chaîne de télévision RT (ex-Russia Today) et l'agence de presse Sputnik, deux médias financés par le Kremlin, sont soumises à «une pression inédite (...) entravant de manière significative leur travail dans plusieurs pays occidentaux, surtout aux Etats-Unis», a dénoncé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au cours d'un point de presse. Grande-Bretagne La Première ministre britannique, Theresa May, a dû vanter hier son «leadership calme» et assurer une fois de plus que son gouvernement la soutenait, en réponse à un groupe de 30 députés de son parti souhaitant sa démission. «Ce dont le pays a besoin, c'est d'un leadership calme, et c'est exactement ce que j'assure, avec le soutien complet de mon gouvernement», a déclaré la cheffe du gouvernement, sortie affaiblie des dernières élections législatives et du récent congrès de son parti conservateur. Quelques heures auparavant, le député Grant Shapps, ancien ministre du Développement international, avait confirmé l'existence d'un groupe de députés conservateurs formé pour réclamer son départ.