Depuis hier, les 12 fourgons affectés au transport public sur la ligne n°1 qui va de Ras Bouira à la cité Aïnouche Hadjila, en passant par la station Naftal, n'assurent plus ce service. En effet, pour protester contre la décision de la direction qui interdit les stationnements prolongés au niveau de la station Naftal, considérée comme un arrêt principal au retour, les transporteurs publics ont déclenché une grève qui se veut illimitée. Elle sera suivie, dès aujourd'hui, par un sit-in à la station Naftal. Selon Kader, un transporteur sur la ligne n°1, la plus forte concentration des voyageurs, au retour, s'observe au niveau de la station Naftal, et non à la cité Aïnouche Hadjila où stationnent des véhicules de transport. En obligeant les transporteurs à se conformer à leur décision, les responsables créent, selon notre interlocuteur, une situation qui profite « aux fraudeurs ». « Des fourgons de cinq places (appelée capsules) viennent charger les voyageurs qui préfèrent, au retour, attendre à l'arrêt de la station Naftal au lieu de se rendre à celui de la cité Aïnouche Hadjila », assure Kader. Hier, aux dires de ce transporteur, les motards, en arrivant à la station Naftal, et en voyant des véhicules garés pour embarquer les voyageurs, ont retiré les papiers aux conducteurs. A notre déplacement hier après-midi à la cité Aïnouche Hadjila, les derniers fourgons retournaient vides à Ras Bouira. Nous n'avons pu avoir au téléphone le premier responsable du secteur qui n'était pas au bureau, nous-a-t-on fait savoir alors.