La ville de Souk Ahras est appelée à connaître un plus grand nombre d'embouteillages, voire un blocage total de la circulation routière, et ce, à cause du nombre de véhicules qui va crescendo, de la densité de l'activité commerciale (formelle et informelle comprises) et surtout l'absence d'une vision globale du plan de circulation. Le stationnement anarchique et la disparition de plusieurs raccourcis, voire des rues névralgiques, à l'instar de celles de Abbes Laghrour et Saint Augustin, concédées depuis peu comme futur espace pour étals de fortune et lieux de commerce illicite. Aux heures de pointe, sur les deux ponts qui relient la partie-est à la partie-ouest de la cité, la circulation routière devient quasiment impossible, et pour cause, les routes exiguës donnent toutes vers des goulots d'étranglement, où les véhicules stationnés tout le long de la journée rendent inextricable la situation. Lors de la dernière conférence de presse animée au niveau du siège de la sûreté de wilaya, des cadres sécuritaires ont tous rappelé la disponibilité des agents de l'ordre et leur bonne volonté quant à la réorganisation du trafic routier au chef-lieu de la wilaya. «Nous assumons pleinement notre rôle de corps accompagnateur pour tout ce qui a trait au contrôle de la voie publique, notamment la fluidité de la circulation automobile», a déclaré l'un des animateurs, qui n'a pas manqué de rappeler le rôle de l'APC dans la conception et l'application du plan de circulation. Les aires de stationnement, cet autre écueil soulevé par une bonne partie de la population, est vécu comme une fatalité par la commune. Voici une déclaration d'un élu de l'APC partante du chef-lieu de la wilaya : «A chaque fois que nous tentons de libérer un espace ou qu'on songe à son aménagement comme parking, des voix s'élèvent pour torpiller le projet et aucune initiative louable n'a été prise dans ce domaine, et ce n'est pas les solutions qui manquent, à commencer par l'élargissement des voies publiques et la création d'aires de stationnement en lieu et place de certains édifices vétustes et autres occupés illégalement par des entités fantoches.» Mea-culpa d'un édile partant, qui renseigne sur le climat délétère qui prévalait dans les communes et ses conséquences, dont la saturation de nos routes pour un parc roulant qui est loin d'être aligné aux chiffres d'un quartier d'une grande ville.