Le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a répondu favorablement à la demande des fédérations dont l'équipe nationale est qualifiée à la Coupe du monde Russie 2018 de reporter les dates de la seconde journée des éliminatoires de la CAN-2019 Cameroun, initialement prévue de mars à octobre 2018, afin de permettre aux 5 représentants africains au Mondial prochain de bien préparer le grand rendez-vous de l'été 2018. Cette décision, report de la seconde journée des éliminatoires de la CAN-2019, a été facilitée à la faveur du changement du calendrier du tournoi final de la CAN-2019 qui aura lieu en juin 2019 au lieu de janvier 2019. Ce changement de calendrier aura peu d'effet sur l'agenda des sélections africaines qui disposeront d'un peu plus de temps (5 mois) pour boucler leur parcours dans les éliminatoires de la CAN-2019. Il faut rappeler que la fédération égyptienne et son homologue tunisienne avaient saisi la CAF auparavant au sujet d'un éventuel report de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN-2019 afin de pouvoir jouer des matchs amicaux avant de se rendre en Russie. Cela n'aurait pas été possible, si le tournoi final de la CAN était maintenu à sa date initiale, à savoir janvier 2019. Toutes les sélections africaines pourront ainsi mettre à profit les 2 dates FIFA fixées les 18 et 27 mars pour disputer des matchs amicaux. Réagissant à la décision de la CAF de renvoyer la date de la seconde journée des éliminatoires de la CAN-2019 de mars à octobre 2018, le sélectionneur national, Rabah Madjer, a indiqué à l'APS : «J'aurais aimé jouer face à la Gambie en mars prochain, mais nous devons respecter les décisions de la CAF. La prochaine date de la Fédération internationale (FIFA) en mars 2018 va nous permettre ainsi de jouer un ou deux matchs amicaux.» Interrogé sur l'éventualité de jouer contre un ou deux mondialistes au printemps prochain, il a répondu : «Certainement, nous allons être sollicités pour des tests amicaux en mars par les pays qualifiés pour le Mondial 2018. Je pense que l'Algérie reste un bon sparring-partner, je suis disposé à accepter de jouer contre des mondialistes, que ce soit une équipe européenne ou bien africaine pour permettre à notre EN de se frotter à des adversaires de qualité.» Le sélectionneur sera fixé dans quelques jours sur l'identité des deux adversaires que l'équipe nationale affrontera en mars prochain.