«Un sujet pertinent que nous n'avons jamais cessé d'encourager. Aujourd'hui, il est mis sur la table des débats par des universitaires et des experts. Nous profitons de cette occasion pour lancer un appel dans le but de la création d'une sorte de club qui réunit enfin le scientifique, l'économiste, l'administrateur, l'élu, l'industriel et le citoyen afin de réfléchir sur comment concilier l'écologie et l'économie ? En tant qu'association nous avons toujours insisté sur le fait que la question environnementale et la gestion des déchets sont indissociables de l'aspect économique et politique», estime Karim Khima, président de l'association écologique Ardh (Terre). «Ce colloque apporte des réponses à nos questionnements. Il y a des exemples et des modèles de gestion qui sont donnés. Les experts étrangers expliquent que le démarrage est plutôt difficile, mais cela n'a pas empêché les expériences de se généraliser, de devenir un mode de gestion auxquelles un cadre juridique est élaboré», ajoute-t-il. Dans le cas de l'Algérie, notre interlocuteur considère que «l'arsenal juridique existe, mais quand on va dans une administration, les responsables ne proposent aucun cadre pratique susceptible d'adopter nos suggestions. La ville est gérée par des élus, des hommes politiques qui ne s'arment pas d'arguments scientifiques et qui ne sollicitent pas les compétences de nos universitaires».