Par ailleurs, le recasement des 18 familles du village Iâamarène, qui ont fui leur village vers celui de Laâlam en 1995, pour cause d'insécurité qui y régnait à l'époque, n'est apparemment pas pour demain. Des démarches ont été effectuées, selon l'APC, pour l'achat d'une parcelle de terrain au niveau du village Laâlam de 2018 m2 et l'octroi d'une aide financière dans le cadre du Fonal pour la construction d'un logement pour chaque famille. En dépit de cela, les bénéficiaires n'ont pas entamé les travaux de construction expliquant qu'ils ne disposent pas d'un fonds propre pour cela. D'ailleurs, quatre familles parmi eux ont procédé, le 19 du mois écoulé, à l'occupation de l'annexe de l'état civil du village Laâlam pour exiger la reformulation de l'aide financière en mettant à leur disposition une somme d'argent qui leur permettra de débuter les travaux de construction. « La procédure d'aide à l'autoconstruction dans le cadre du Fonal est bien définie et à laquelle on ne peut pas apporter des modifications, du moins à notre niveau. Toutefois, pour contourner ce hic, nous avons sollicité le wali pour intégrer ces familles parmi les sinistrés du séisme de mars dernier qui ont un traitement de faveur en ce qui concerne l'aide pour la reconstruction », nous a précisé le P/APC.