Samedi - Vague de froid sur plusieurs régions. Les chutes de neige sont prévues durant deux jours sur les reliefs du centre et de l'est du pays dépassant les 800 mètres d'altitude, selon un bulletin météo spécial (BMS). Les chutes de neige continueront d'affecter les reliefs des wilayas de Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa, Jijel, Skikda, Sétif et Bordj Bou Arréridj et l'épaisseur de la neige prévue atteindra ou dépassera localement 10 cm durant la validité de ce BMS en cours jusqu'à dimanche à 6h. Par ailleurs, des pluies parfois sous forme d'averses orageuses et/ou de grêle continueront samedi d'affecter les wilayas côtières du centre et de l'Est du pays jusqu'à 21h. Il s'agit des wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa, Jijel et Skikda où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 30 mm durant la validité. Voilà, faut toujours parler de météo pour détendre l'atmosphère. Sans jeu de mots. Dimanche - El Watan nous apprend que des experts de l'Union européenne disent «ne pas comprendre le changement de cap du gouvernement, opéré en moins d'une année et demie». «L'élection présidentielle de 2019 semble être la logique qui prédomine dans le plan d'action du gouvernement», estime le représentant d'une des directions de la Commission européenne, qui a requis l'anonymat. Pourtant, a-t-il fait remarquer, «en 2016, avec la préparation de la loi de finances 2017, l'Algérie a émis des signaux reflétant l'ambition du gouvernement de diversifier l'économie du pays. Le nouveau modèle de croissance économique annoncé à cette époque portait sur un programme de consolidation budgétaire s'étalant à 2019-2020, pour atteindre la stabilité». Ils n'ont pas compris ? Ben, nous non plus ! Pendant ce temps, une quarantaine de boulangers sont poursuivis en justice à Bouira pour avoir augmenté le prix de la baguette de pain à 15 DA. «L'augmentation qu'a connue ces derniers jours la baguette de pain est illégale et anarchique et ses auteurs sont tous poursuivis en justice», selon le service de contrôle des pratiques commerciales à la direction locale du commerce. Lundi - «La commune rurale de Dahra, dans la wilaya de Chlef, a connu une journée très mouvementée, marquée par de violents affrontements entre les opposants à la réélection du P/APC sortant, d'obédience Front El Moustakbal, et les éléments des unités antiémeute de la gendarmerie. On dénombre 11 personnes blessées, évacuées vers la polyclinique de Taougrit, tandis que le bilan côté services de sécurité reste inconnu pour le moment. Tout a commencé hier matin, lorsque des unités des forces antiémeute de la gendarmerie, réquisitionnées par l'administration, ont été dépêchées à Dahra pour déloger les manifestants, qui campaient devant le siège de l'APC depuis l'annonce des résultats des élections locales.» Lu dans El Watan. Impossible donc de faire des élections pacifiquement à 100%. Et si Ouyahia proposait à Abdelaziz Belaïd de rejoindre son gouvernement ? «Il faut que l'on sache quelle est la feuille de route du Premier ministre et ses objectifs. Si c'est pour faire de la figuration et être utilisés à d'autres fins, cela ne nous intéresse pas. Nous sommes prêts à prendre nos responsabilités et à faire partie du gouvernement, mais pas à n'importe quel prix.» On s'en souviendra ! Mardi - Notre journaliste nous apprend qu'une cellule dormante de trois individus de nationalité malienne, âgés entre 30 et 34 ans, vient d'être démantelée à Ghardaïa par la section spéciale du groupement de gendarmerie de la wilaya de Ghardaïa. «C'est en exploitant une information indiquant qu'un petit groupuscule, de trois individus, d'origine Subsaharienne, activait pour le compte d'un groupe terroriste étranger en amassant de l'argent et en réunissant des informations, que cette cellule a été découverte», lit-on dans El Watan. «Les trois membres de cette cellule finirent par tomber dans la souricière et arrêtés en flagrant délit de réunion illégale, en possession d'une importante somme d'argent et des brochures vantant les actions du groupe terroriste «Ansar Eddine», poursuit El Watan. Entre-temps, le journal nous révèle que L'Etat ne maîtrise pas la gestion de son budget : «C'est la conclusion à laquelle est arrivée la Cour des comptes dans son rapport d'appréciation de la loi portant règlement budgétaire de l'exercice 2015. Une récurrente révision des budgets est soulignée par ce dernier qui y voit un signe d'insuffisance dans l'élaboration des programmes budgétaires». Mercredi - Visite du président français Emmanuel Macron à Alger. Bain de foule et rencontre avec Ouyahia puis avec le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika à Zéralda. «J'ai accédé à une demande plusieurs fois réitérée par les pouvoirs publics algériens d'avoir la restitution des crânes des martyrs algériens et j'ai pris la décision de procéder justement à cette restitution. Le texte de loi nécessaire pour ce faire sera pris», a déclaré le président français. Pour rappel, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, avait affirmé que l'Algérie «ne sera satisfaite qu'une fois rendus les crânes de ses chouhada se trouvant au Musée de l'Homme à Paris, pour leur accorder les honneurs de la sépulture dans leur propre pays». Dans les rues d'Alger, un jeune homme interpelle Macron sur la colonisation. «On a cette histoire entre nous, mais moi je n'en suis pas prisonnier. Mais vous, vous avez quel âge ?», s'est défendu Emmanuel Macron. «J'ai 25 ans», a répondu le jeune homme. «Mais vous n'avez jamais connu la colonisation ! Qu'est-ce que vous venez m'embrouiller avec ça ? Vous, votre génération, elle doit regarder l'avenir !» Jeudi - Un cinquième terroriste s'est rendu à l'armée du côté de Tamnarasset selon le ministère de la Défense nationale. Entre-temps, les travaux de la 4e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN) ont débuté à Paris sous la coprésidence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et son homologue français, Edouard Philippe. Dix accords de coopération touchant divers secteurs, notamment l'industrie, la culture, l'enseignement supérieur, la formation professionnelle, la santé et les PME vont être également paraphés lors des travaux de cette session du CIHN. A l'occasion de cette session, les membres des deux délégations devront arrêter le nouveau document cadre de partenariat (DCP) pour la période 2018-2022. Celui qui arrive à son terme allant de 2013 à 2017, et signé en 2012