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Le procès du général à la retraite Hocine Benhadid s'ouvrira demain à Alger
Après un report et une longue attente
Publié dans El Watan le 13 - 12 - 2017

Libéré de prison au début du mois de juillet 2016, après plus de dix mois de détention à la prison d'El Harrach, à Alger, le général à la retraite Hocine Benhadid comparaîtra demain devant le tribunal de Sidi M'hamed, près la cour d'Alger, pour «outrage à la personne du Président et à l'institution militaire», délit prévu dans les articles 144 et 145 du code pénal, pour lequel il encourt une sanction pécuniaire de 100 000 à 500 000 DA.
L'ancien commandant de la 8e division blindée, qui était à l'avant-garde de la lutte antiterroriste durant les années 1990, avait été arrêté à la fin du mois de septembre 2015, en plein milieu de l'autoroute, par des gendarmes qui l'avaient sorti de sa voiture pour l'embarquer brutalement à bord de leurs véhicules et l'emmener au siège de la brigade de recherche à Bab Djedid, à Alger. C'était quelques jours seulement après ses déclarations enflammées, sur une chaîne de télévision privée qui émet à partir de Londres et sur les ondes d'une radio-web, contre le frère du Président, Saïd Bouteflika, le patron du FCE (Forum des chefs d'entreprise), Ali Haddad, et surtout contre le vice-ministre de la Défense et chef de l'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah.
Son incarcération avait suscité moult interrogations d'autant que la sortie de Benhadid n'était pas la première. Une année auparavant, il s'était attaqué avec virulence à l'entourage du Président sans que cela ne suscite une quelconque réaction. Ses deux avocats, Bachir Mechri et Khaled Bourayou, espèrent que le procès «ne soit pas renvoyé» et que le tribunal «examine enfin» ce dossier qui «a trop duré». Pour Me Bourayou, cette affaire «est très particulière, en raison du statut du prévenu ; un général à la retraite qui a un passé professionnel élogieux et qui a fait l'objet d'une procédure insoutenable, tant au niveau de l'irrégularité qu'en celui lié aux circonstances de son arrestation et de sa mise sous mandat de dépôt». L'avocat tient à préciser que dans ce dossier, il n'y a ni plainte ni partie civile. «Le procureur ne peut qualifier les faits sans partie civile.» Selon lui, «l'audience sera très intéressante, dans la mesure où il sera question de débattre de la problématique de la critique dans notre système politique.
Est-ce qu'elle est admise ou sanctionnée ? Il faut rappeler que les propos de Benhadid ont été insidieusement mêlés à de graves déclarations de responsables politiques, suscitant par la suite des réactions en chaîne et l'instauration de la censure par une loi qui muselle un large pan de la société, composé de militaires à la retraite, en fonction et même de réservistes. Il faut donc s'attendre à une audience importante en révélations, même si Benhadid comparaîtra sans témoin à charge ou à décharge».
Abondant dans le même sens, Me Bachir Mechri se dit prêt à ce procès et espère qu'il ne sera pas reporté pour une raison ou une autre. «Nous avons des exceptions à présenter lors de cette audience. Pour nous, il n'y a aucune trace du délit d'outrage à l'institution militaire ou au Président dans le dossier. Nous avons des réserves quant à la qualification des faits mais aussi à mettre en exergue les nombreux vices de forme qui entachent ce dossier», conclut Me Mecheri.


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