Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a présidé, aujourd'hui jeudi, les travaux de la quatrième session ordinaire du Conseil national de son parti qui se tient à la mutuelle des travailleurs à Zeralda (Alger). Dans son allocution d'ouverture, Ouyahia a parlé de tout, hormis de l'instruction qui lui a été adressée, en sa qualité de Premier ministre, par le chef de l'Etat à propos du partenariat public-privé (PPP) . L'instruction, qui souligne que l'ouverture du capital des entreprises publiques relève des prérogatives du président de la République, a donné lieu à une vive polémique mettant en évidence un manque de coordination flagrant entre la Présidence et le Premier ministère.
Le SG du RND s'est contenté donc de saluer la décision du chef de l'Etat portant officialisation de la fête du nouvel an amazigh, Yennayer. Il a avancé, dans la même optique, que « Abdelaziz Bouteflika était contre l'interdiction de la conférence de Mouloud Mammeri en 1980 ». Une interdiction, faut-il le rappeler, qui a déclenché les événements du printemps amazigh le 20 avril 1980.
Il a soutenu, par ailleurs, que « le RND s'est débarrassé définitivement de l'accusation de fraude électorale qui lui a été collée, injustement, depuis 20 ans (législatives de 1997 NDLR) ». Il a également dénoncé « les caravanes qui tentent d'inonder l'Algérie avec le cocaïne et le hachich ». Des propos qui visent, sans le citer, le royaume du Maroc.
Ahmed Ouyahia n'a pas manqué d'exprimer « le soutien continue du RND au moudjahid Abdelaziz Bouteflika ».
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