Les salles de cinéma ne suscitent plus l'attraction dont elle faisaient l'objet de la part des populations post-indépendance, aujourd'hui. Le Tivoli, Le Club, Le Royal et l'antique Colisée, qui ont longtemps fait la fierté de la ville des Oranges, sont actuellement désaffectées. Héritées de l'ère coloniale, ces dernières, du moins ce qu'il en reste, sombrent chaque jour un peu plus dans l'abandon. Ayant subi les effets de la récession, leur exploitation a connu un véritable coup de grâce, obligeant ainsi toutes les APC passées à les classer sur le banc de l'oubli. Ce gâchis, ce délabrement, voire cette mort rapide, de toutes ces salles, qui connaissent la descente aux enfers, où personne n'a osé lever le petit doigt pour dire stop. Une bonne vingtaine d'années, voire plus, se sont écoulées et le dossier des salles obscures est resté vain, où le vide et le noir font peur au 7e art, et du coup exilent le cinéphile boufarikois, lui qui était assidu et bon connaisseur de ces pôles d'attraction culturels. Triste est le constat de ces espaces du 7e art, le Tivoli, le Club et le Royal, qui, en les voyant au passage, font mal au cœur du Boufarikois. Toutes en ruine, où les rats prolifèrent d' année en année, «je vois en ces murs ma jeunesse ou on faisait la queue pour savourer un bon polar ou un western pendant les soirées d'été, un grand dommage !», confie Aïssa, un sexagénaire, avec amertume. Tout l'espoir des Boufarikois était basé sur la mythique salle de cinéma et le théâtre Le Colisée, seule salle encore debout, qui, malheureusement, devait être restaurée depuis le passage de deux APC, sans parler des sommes faramineuses allouées à cette dernière qui sont restées vaines… En effet, avec la restauration des salles Club, Le Royal et le Colisée, la vie culturelle à Boufarik renaîtra de ses cendres, et le citoyen boufarikois aura le plaisir de renouer avec les pièces de théâtre, les derniers films, les soirées musicales et théâtrales, comme ce fut le cas dans le temps. La nouvelle composante communale de Boufarik saura-t-elle relever le défi et répondre aux attentes culturelles des Boufarikois ? La poste «Cité Mosquée» opérationnelle La poste de la «Cité Mosquée», nouvellement construite juste à proximité de cette dernière, a été inaugurée récemment. Cette infrastructure postale va certainement alléger les souffrances quotidiennes de plus d'un, surtout les retraités les plus âgés, qui ne peuvent pas se déplacer le 20 de chaque mois à la poste du centre-ville, ainsi que d'autres usagers. Alors pourquoi pas une autre poste à la cité Bellouche, distante de2,5 km du centre-ville ?