Apprendre une langue, corriger ou traduire des textes, créer un site web, animer une page Facebook, etc., autant de services proposés par Freehali.com, l'unique plateforme de services de freelance algériens qui vous fait gagner du temps, de l'argent et vous libère des contraintes ! Imaginée par trois jeunes entrepreneurs, Freehali.com redonne le pouvoir aux consommateurs pour mieux choisir leurs services. - Avec vos acolytes, Chakib Hachi et Ramzi Takdjout, vous avez créé une plateforme web de services de freelance. A qui s'adresse-t-elle et par qui est-elle faite ? Il faut savoir qu'on a créé Freehali.com pour répondre à un besoin qu'on a ressenti nous-mêmes il y a quelques années alors qu'on était encore étudiants. A l'époque, j'avais lu le très célèbre The Four Hour Workweek de l'auteur Tim Ferris, où il est question de créer une «muse», un business à partir d'une passion et qui ne coûte, au final, que 4 heures de travail par semaine. Dans le contexte de ce livre, il s'agissait le plus souvent d'un blog spécialisé à monétiser. Passionné et convaincu par le développement personnel, je n'ai pas attendu longtemps pour me lancer et tenter cette aventure. Toutefois, afin d'arriver à concrétiser cet objectif, il fallait déléguer le travail, notamment la rédaction des articles, la gestion des réseaux sociaux, l'infographie, etc. Cette option était réalisable à condition de faire appel à des plateformes de «freelancing»... mais qui n'existent pas en Algérie ! C'est ainsi qu'est née l'idée de Freehali. com. Cette plateforme sur le web s'adresse principalement aux entrepreneurs algériens. Elle leur permet en quelques clics de poster leurs besoins, tels que la création d'un site web, la conception graphique, la rédaction d'articles, etc. Puis de recevoir par la suite plusieurs offres de freelance algériens, qu'on surnomme «Les Freehaleurs» pour réaliser leurs besoins ou demandes. - Quelles sont les difficultés que rencontre une start-up ambitieuse, et quelles sont les solutions pour mener le projet à bien ? En tant que jeunes entrepreneurs, nous avons fait face à plusieurs difficultés, principalement un budget assez serré, et quasiment zéro expérience professionnelle. Cependant, avec un mental d'acier, une résistance à toute épreuve et beaucoup de patience, nous avons réussi à proposer quelque chose de concret et d'efficace. Freehali.com compte près de 4000 utilisateurs inscrits, couvrant l'intégralité du territoire national. - De nombreux étudiants et jeunes diplômés hésitent à se lancer dans entrepreneuriat. A votre avis, comment devient-on un bon entrepreneur quand on a une bonne idée et peu de notions sur le fonctionnement du marché ? A mon avis, chaque personne possède en elle la graine d'entreprendre. C'est juste que certains sautent le pas et agissent, et ce, sans forcément avoir toutes les réponses en tête ni même une idée précise sur le marché. Selon moi, le plus important c'est d'oser. Souvent, on obtient les réponses en cours de route, et chaque petite défaite nous rapproche un peu plus du but recherché. En résumé, «Just do it !». Plus vous êtes jeune, et plus vous pouvez vous permettre de prendre des risques.