Le président de la Fédération algérienne de taekwondo (FATK), Abdelhak Tiabi, ne reconnaît pas l'approbation par les deux tiers des membres de l'assemblée générale de la motion de retrait de confiance à son égard lors de l'assemblée générale extraordinaire (Agex) qui s'est déroulée hier matin au Centre sportif de Ghermoul (Alger). «Il s'agit d'un dysfonctionnement où la réglementation n'a pas été respectée. Ces membres, qui ont validé le retrait de confiance, ont été déboutés par le Tribunal algérien de règlement des litiges sportifs (TARLS). Comment se fait-il qu'aujourd‘hui on leur a permis d'organiser une assemblée générale extraordinaire pour me destituer ? J'insiste pour dire que ce n'est pas moi qui ai signé les convocations adressées aux membres pour la tenue de l'assemblée générale extraordinaire en question», déclare Tiabi, qui d'ailleurs n'a pas assisté à l'AGEX à laquelle 36 membres sur 36 étaient présents. Certaines parties affirment que l'absence de Tiabi en tant que partie au conflit ne pouvait nullement régler cette crise qui dure plus de 18 mois. L'AGEX a été validée sans la présence de l'huissier de justice alors que l'AG élective d'un nouveau président de la FATK a été fixée au 3 mars prochain. Le lieu reste à déterminer. A noter que l'AGEX s'est déroulée en présence des deux représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports, à savoir Abdelmalek Yaker et Amine Bekhti.