Le procès du général à la retraite Houcine Benhadid s'est ouvert hier auprès du tribunal Sidi M'hamed d'Alger. Poursuivi pour outrage à corps constitué, il a été jugé pendant des heures. Ses avocats ont défendu le fait que les accusations ne reposaient sur aucun argument juridique, notamment à travers l'absence d'une plainte préalable en matière d'outrage, comme le stipulent les articles 144 et 146 du code pénal. Le prévenu a persisté dans ses propos en disant qu'il critiquait la gestion du chef d'état-major et il n'a à aucun moment outragé l'institution que ce dernier dirigeait. Le parquet a requis une année de prison ferme alors que le tribunal a mis en délibération l'affaire. Le verdict est prévu pour le 22 mars prochain.