Le congrès du Mouvement démocratique et social (MDS) a été reporté pour les 22 et 23 février 2007, tandis que la composante du bureau national a été renouvelée de fond en comble. Ce sont les premières conséquences du refus de la wilaya d'Alger d'autoriser le congrès du MDS. En effet, le conseil national, réuni les 20 et 22 décembre, sous la présidence du secrétaire général par intérim, Ahmed Méliani, s'est penché sur le « bilan critique du mouvement et le rôle du bureau national affaibli par la crise du mouvement », est-il noté dans le PV du conseil national. Après avoir mis l'accent sur la décision arbitraire du pouvoir de refuser l'autorisation de la tenue du congrès, le conseil national a insisté sur la responsabilité du bureau national pour remobiliser les forces du mouvement, dégager les voies et moyens pour dépasser une situation qui risque de mener vers un blocage. Les membres du conseil national ont constaté que « les défaillances doivent être assumées par le bureau dans son intégralité ». Ainsi, 25 voix ont proposé la démission collective puis le renouvellement du bureau national, contre 12 voix qui se sont exprimées pour le maintien de l'actuel bureau national. La nouvelle direction du MDS, qui s'assigne la tâche principale de préparation et d'organisation du deuxième congrès, reporté aux 22 et 23 février 2007, est composée de Ahmed Méliani, Bakhti Aouicha, Grabi Méziane, Kateb Saïd Bey, Oumellal Ali, Remal Salima et Belakhdar Yahia. Quatre autres noms ont bénéficié d'un vote de confiance pour accompagner les membres du nouveau bureau. Le conseil national a, également, renouvelé sa confiance à Méliani comme SG par intérim.