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Ils nous ont quittés
Le père de Tom et Jerry n'est plus
Publié dans El Watan le 28 - 12 - 2006

Joseph Barbera, le dessinateur des célèbres personnages de dessins animés Tom et Jerry, est mort lundi 18 décembre à Los Angeles à l'âge de 95 ans. Barbera avait créé en 1957 avec William Hanna la société d'animation de légende Hanna Barbera devenue célèbre pour ses dessins animés Tom et Jerry, Yogi Bear, Scooby Doo ou encore Fred Flintstone. « Joe Barbera était réellement une légende de l'animation et de la télévision », a dit Barry Meyer, président de Warner Bros. « De l'âge de pierre à l'ère de l'espace, aux heures de grande écoute ou les samedis matins, les personnages qu'il a créés avec son partenaire défunt William Hanna ne sont pas seulement des super-vedettes animées mais aussi une part chérie de la culture américaine populaire », a-t-il ajouté. « Il continuera à vivre à travers son œuvre », a promis le patron de Warner Bros. La mort de Barbera intervient cinq ans après celle de Hanna, décédé en 2001 à l'âge de 90 ans. Les deux hommes avaient commencé en 1937 leur collaboration avec la Metro Goldwyn Mayer, où ils ont créé le chat Tom cherchant par tous les stratagèmes à attraper la souris Jerry mais sans jamais y arriver. Hanna produisait tandis que Barbera dessinait, remportant 7 oscars. Grâce à l'avènement de la télévision, Hanna Barbera a produit plus de 300 dessins animés, pendant 60 ans. Parmi les titres les plus célèbres, The Flintstones (Les Pierrafeu), diffusé pour la première fois en 1960, Yogi Bear, Johnny Quest, Scooby Doo, The Banana Splits, The Harlem Globetrotters, The Jetsons et The Smurfs. Scooby Doo, qui a été diffusé pendant 17 années, est le dessin animé diffusé le plus longtemps à la télévision. Né en 1911 à New York, Barbera avait débuté comme banquier, mais avait percé comme dessinateur quand un magazine a publié ses bandes dessinées. Il a fait des études d'art avant de démarrer aux studios d'animation Van Beuren à New York. Barbera et Hanna étaient des pionniers du monde de l'animation, selon Sander Schwartz, président de Warner Bros Animation. « Bill a créé un modèle de production télévisée qui fera date et Joe l'a alimenté avec ses idées de spectacles amusantes et originales et ses personnages inoubliables qui traverseront les temps comme son ultime héritage », a témoigné M. Schwartz. « Les contributions de Joe à l'animation et à l'industrie de la télévision sont uniques », a-t-il ajouté. Hanna et Barbera ont leur étoile sur la fameuse Promenade de la gloire à Hollywood.
James Brown, le père du soul
La soul music est orpheline de son parrain. James Brown est décédé dans la nuit de Noël dans un hôpital d'Atlanta, aux Etats-Unis. Il avait (officiellement) 73 ans. Surnommé « Mr Dynamite », le chanteur américain a enregistré plus de 50 albums et pas moins d'une centaine de tubes dont l'incontournable Sex Machine. Inégalable sur scène, le « déhanchant » James Brown a inspiré des dizaines d'artistes à l'instar d'Otis Redding ou encore de Michael Jackson. James Brown ne s'est pas contenté de fréquenter les studios d'enregistrement. Non moins fameux, ses démêlés récurrents avec la justice. C'est dans une famille pauvre qu'il grandit. Plutôt du genre voyou, il se retrouve vite à fréquenter prison et maison de redressement. Et c'est lors d'un de ces séjours sous les verrous qu'il rencontre Bobby Bird, homme providentiel s'il en est puisqu'il l'incorpore dans son groupe de gospel. Le temps de faire ses gammes et bientôt James Brown se met à voler de ses propres ailes : en 1952, il rejoint les Starlighters qu'il rebaptise sans tarder James Brown and the Famous Flames. Son nom mis en avant comme pour mieux imprimer sa griffe. Car en deux albums — Please, Please, Please en 1956 et Try Me en 1958 —, le style de James Brown se fait jour : moins gospel alangui, plus rythm and blues nerveux. En 1962, premier succès public avec l'album-live qu'il a fait enregistrer à l'Apollo de New York. Fort de cette reconnaissance, James Brown entame à partir de 1964 une carrière solo. Et commence, par la même, à enchaîner les tubes. Ce sont successivement I got you (I feel good), Papa'Got A Brand New Bag jusqu'à l'explosif Sex Machine, en 1970, probablement le point d'orgue de la carrière. Ce titre vaudra d'ailleurs à son interprète d'être surnommé « le parrain de la soul ». Si la musique, dit-on, adoucit les mœurs, elle n'aura en tout cas pas réussi à venir à bout des démons de James Brown qui, à cette époque, défraye également la chronique à la rubrique « Faits divers ». Violences conjugales, drogue, alcool : l'artiste multiplie de nouveau les séjours derrière les barreaux en alternance avec les cures de désintoxication. En 1988, il est condamné à six ans de prison pour tentative d'agression contre des policiers. Il sortira au bout de deux ans et demi. Il n'empêche, avec son invraisemblable jeu de jambes, James Brown a inspiré des générations de chanteurs, d'Otis Redding à Michael Jackson. En 2001, paraît d'ailleurs un album baptisé Doing The James Brown et qui, comme son titre l'indique, se veut un hommage à celui qui, de la soul au rap en passant par le funk, aura traîné sa voix rocailleuse et ses costumes voyants sur tous les genres musicaux. A la fin de l'année 2004, James Brown apprend qu'il est atteint d'un cancer de la prostate. « J'ai surmonté beaucoup de choses dans ma vie. Je surmonterai cela aussi », avait déclaré « Mr Dynamite », début décembre.


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