La tension est montée d'un cran, dans la matinée d'hier, à l'IGMO, lorsque les étudiants affiliés à l'ONEA (organisation nationale des étudiants algériens) ont fermé les portes de cet institut. Ces derniers ont exigé de rencontrer les responsables de l'université pour débattre de leurs problèmes. La demande des protestataires a été satisfaite et une réunion regroupant des responsables chargés de la pédagogie et de la post graduation a eu lieu. Au cours de cette rencontre, les représentants de l'ONEA ont soulevé plusieurs problèmes qui secouent, de leur avis, l'université dont ils récusent « la non reconnaissance par la fonction publique du suivi des études supérieures appliquées, en dépit de l'entrée en vigueur du système LMD, le manque d'encadrement et l'insuffisance criarde des salles de cours et des livres au niveau de la bibliothèque. » « Marginalisation » « L'absence des stages pratiques, notamment dans les départements informatique et des activités sportives » est l'autre difficulté signalée par les syndicalistes de l'ONEA. Ces derniers s'estiment aussi « lésés » et précisent qu'ils sont « victimes de la marginalisation pratiquée par les responsables de l'université qui les excluent de la participation dans la gestion de cette structure. » « Le manque de moyens de transport » a été aussi au centre des débats de cette rencontre, selon un responsable de l' ONEA qui condamne « l'utilisation des moyens de l'Etat à des fins personnelles ». Il y'a lieu de signaler que les portes de l'institut ont été rouvertes vers 10 h, juste avant la fin de la réunion.