Les services de la Gendarmerie nationale ont rendu public, à l'occasion de la présentation, mercredi dernier, du bilan des brigades de l'environnement, le nombre de constructions illicites et de baraquements implantés à travers la capitale. Ainsi, les bidonvilles qui accaparent pas moins de 105 ha regroupent pas moins de 4339 familles et un nombre de personnes de 24 506. Ces familles se sont installées là depuis 1992. Et elles proviennent des wilayas de Médéa, Msila, Chlef, Djelfa, Bou Saâda et Sétif. Les constructions illicites (sans permis de construire) occupent 18 ha et englobent 3170 personnes représentant 582 familles. Ce dernier phénomène a commencé à prendre de l'ampleur à partir de 1994. En plus des personnes originaires de la wilaya d'Alger, les familles provenant des régions citées précédemment optent pour ce genre de construction.