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Benbitour : « Aucune volonté politique de lutte contre la corruption »
Création d'une commission de sauvegarde des générations futures
Publié dans El Watan le 30 - 01 - 2007

Il n'y a pas de volonté politique pour endiguer le phénomène de la corruption, a estimé Ahmed Benbitour, ex-chef du gouvernement. « S'il y avait une volonté politique, on n'en serait pas là », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse animée, hier, à la maison de la presse Tahar Djaout, à Alger.
Une conférence durant laquelle Ahmed Benbitour et Ahmed Mehsas, personnalité historique, ont présenté les contours de leur initiative de la mise en place d'« une commission nationale pour la sauvegarde des intérêts des générations futures ». Pour l'ex-chef de l'Exécutif, les facteurs favorisant la prolifération de la corruption persistent toujours. Il s'agit, selon lui, de la bureaucratie qui recherche des pots de vin, la double transition politique et économique qui maintient la trappe de transitions permanentes et l'absence de règles minimales de gouvernance permettant à des individus de décider au lieu et place des institutions habilitées ainsi que la nature des ressources du pays qui ne sont que le fruit de la rente pétrolière. Des facteurs qui, selon lui, ont engendré l'anti-gouvernance et l'expansion de la corruption. Cette situation est confortée également, a-t-il ajouté, par les divisions nées dans la société et l'absence de mécanismes juridiques protégeant les dénonciateurs du phénomène en question. « On est en train de toucher les bénéficiaires de la corruption et non pas les penseurs de la corruption. Le délit d'initié n'existe pas en Algérie », a précisé, pour sa part, Mme Benbrahem, avocate et participante à ladite initiative. Cette dernière a affirmé que l'Algérie, signataire des conventions internationales de lutte contre la corruption (la convention de New York et celle de Maputo), doit mettre en conformité sa législation avec les lois internationales, notamment en ce qui concerne la protection des dénonciateurs et de la presse. C'est cette carence, selon elle, qui a donné naissance à un sentiment de méfiance chez les citoyens qui ont perdu confiance en l'administration et en la justice. « La non-protection du dénonciateur est une nouvelle trahison », a souligné de son côté Ahmed Mehsas qui est revenu, dans la foulée, sur l'affaire Khalifa. « Je connais personnellement le père de Khalifa qui était un révolutionnaire. Le fait que la corruption ait atteint la famille révolutionnaire est très grave », a-t-il martelé. Ainsi, la commission qui vient d'être créée aura comme objectifs primordiaux, la lutte contre la corruption et la chasse au gaspillage des ressources nationales. Pour la mise en place de cette commission, les initiateurs organiseront une série de conférences. En plus de la conférence nationale constitutionnelle, trois autres conférences seront également tenues pour dégager une plate-forme de propositions à soumettre aux responsables du pays. « Nous allons organiser quatre conférences régionales, des conférences de wilayas et une conférence nationale », a souligné Ahmed Benbitour, qui a été désigné comme porte-parole de la commission. La tâche de la commission sera axée sur la sensibilisation de la société civile et politique. « Nous allons avancer des propositions de mécanismes de lutte contre la malfaisance et de sauvegarde des générations futures en forme d'études et de solutions des différents établissements et institutions nationaux », a-t-il expliqué. Afin de réaliser cet objectif, la commission compte sur la mobilisation des citoyens, des universitaires, des intellectuels et des acteurs politiques. « Il est urgent de passer de la période de condamnations à celle de propositions de remèdes », ont noté les initiateurs dans leur déclaration. A la question de savoir de quelle façon vont-ils procéder pour mettre en œuvre leurs propositions, Ahmed Benbitour a estimé que la commission soumettra ses réflexions aux responsables du pays qui, de leur côté, prendront les mesures nécessaires pour leur application. « Ce n'est pas nous qui allons appliquer les réflexions. Nous, nous produirons des idées intellectuelles en mesure d'apporter les solutions aux problèmes, et c'est le législateur qui transformera ces idées en textes de loi », a-t-il renchéri. Les promoteurs de cette initiative se sont montrés confiants quant à la réussite de la démarche. Ceci d'autant plus qu'ils comptent sur la participation de la société civile et politique, toutes tendances confondues.

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