La troisième édition du Sihgaz, le Salon international des hydrocarbures et du gaz, a été lancée, hier, en présence d'une importante délégation ministérielle constituée de Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement, Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, et Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce. Dans son allocution d'ouverture, le chef du gouvernement qualifiera l'événement de « rendez-vous important et désormais incontournable pour les professionnels ». Il s'agit, selon lui, d'« un salon à même de faire connaître les potentialités réelles de l'Algérie dans le domaine énergétique ». Le Sihgaz a enregistré la présence record de 152 entreprises nationales et étrangères, dont 15 mixtes, et en particulier celles opérant dans le Sud algérien. La première journée de ce salon, qui se poursuit jusqu'au 2 février, a été marquée par l'intervention de Nicolas Sarkis de l'APRC sur le thème des « Perspectives du marché pétrolier et gazier ». Cette communication, qui a réuni une grande assistance, s'est focalisée sur la question relative au pic de la production mondiale du pétrole et du gaz entre 2010 et 2015 pour les plus pessimistes et entre 2025 et 2040 pour les plus optimistes. Les recettes algériennes des hydrocarbures s'élèveront à 520 milliards de dollars dans les vingt prochaines années, estime M. Sarkis. S'exprimant sur l'éventuelle « Opep du gaz », dont l'opinion occidentale ne manque pas d'afficher toutes ses inquiétudes, M. Sarkis estime qu'« il n'y a aucun mal à cela et heureusement l'Opep existe pour les pays producteurs ». Il soulignera particulièrement que « les pays occidentaux doivent se débarrasser des mythes du passé colonial et de leur complexe de supériorité ». Concernant les nouvelles dispositions réglementaires et fiscales de l'Algérie, l'orateur relève que les partenaires de l'Algérie « lisent bien l'actualité » et que l'Algérie est un pays de plus en plus attrayant pour le partenariat étranger. Ouargla. De notre bureau