Plus de 60 familles occupant l'ex-hôpital militaire, puis ex-caserne militaire, sise au boulevard Akid Lotfi, jouxtant le siège de l'APC, n'ont bénéficié d'aucun programme de relogement alors qu'elles y habitent depuis plus de 12 ans. Ces personnes s'entassent dans des conditions affreuses, faute d'assainissement car les eaux usées coulent de partout, ce qui a favorisé l'apparition de plusieures maladies. D'ailleurs, un cas de décès a été enregistré au début de l'année en cours suite à l'humidité et l'insalubrité. Ces familles n'avaient pas le choix en s'installant dans ces habitations précaires, car la plupart sont des agents de la protection civile qui ont été obligé de quitter leurs villes pour des raisons professionnelles. Les autres, sont des pères de familles sans aucun revenu. Un diagnostic général de cette bâtisse datant de l'ère coloniale a été fait par le service technique de l'APC, cependant, aucun programme n'a été arrêté en leur faveur. Actuellement, leurs vies sont exposées au danger permanent car le site menace de s'effondrer à tout moment, surtout en cette période hivernale où les eaux de pluie s'infiltrent dans toute la caserne. Dans le même contexte, nous apprenons que 36 familles endurent les mêmes conditions au niveau d'un ex- camp à Cap Carbon. Ce site, rappelons–le, a été réservé auparavant à des coopérants italiens qui activaient au sein du pôle pétrochimique.