L'Union pour la Démocratie et la République (UDR) est partie prenante dans les prochaines élections législatives, malgré le fait que cette formation n'a pas eu son agrément. Son secrétaire général, M Amara Benyounes, qui était ce jeudi en campagne en prévision de ces législatives, a, dans une déclaration, invité ses militants à être prêts pour le rendez-vous et participer au vote. Dans ce cadre, une rencontre régionale organique des responsables des fédérations des bureaux de l'UDR de l'ouest du pays a eu pour cadre la salle El Murdjadjo (ex-Balzac). Elle sera suivie, dès la semaine prochaine, par celles de l'Est (Constantine), du Centre (Alger) et de l'émigration. Au cours de la rencontre, il a été surtout question de la situation politique et sociale du pays ainsi que de la portée des prochaines élections législatives. A Ce sujet, le secrétaire général à indiqué que des contacts sont en cous avec d'autres partis politiques, hormis ceux de l'alliance présidentielle ou les formations fondamentalistes, pour présenter des listes communes à ce scrutin. Par cette opération, selon le responsable, il s'agira de faire barrage aux formations qui sont déjà représentées dans les sphères de la politique ou dans les assemblées élues. Il s'agit surtout de créer un forum ou un pôle réunissant la famille démocratique républicaine. Les résultats de ces contacts, qui sont en bonne voie, a-t-il indiqué, seront connus prochainement, bien avant l'échéance. Sur ce plan, il a d'ores est déjà invité les responsables des fédérations de l'Ouest à organiser des assemblées générales pour sensibiliser les militants et sympathisants sur l'importance du vote et recueillir en même temps des candidats potentiels. Il ne s'agit pas, a-t-il affirmé, de gagner mais de participer. Préserver le fauteuil Evoquant la situation politique actuelle, M Amara Benyounes a tiré à boulets rouges sur l'alliance présidentielle représentée par trois formations politiques : le RND, le FLN et le MSP. Ces formations, sous la bannière du soutien au programme du président de la République, n'agissent que dans leur intérêt afin de préserver le fauteuil qu'ils occupent, a-t-il indiqué. La nomination de M Belkhadem à la tête du gouvernement est, selon lui, une catastrophe pour le pays. Depuis la nomination de ce fondamentaliste, a affirmé M. Benyounes, qui est l'un des instigateurs du contrat de Rome, le pays vit dans une situation précaire, sans précèdent, ou le chômage, la corruption, la pauvreté et les maux sociaux sont devenus monnaie courante. D'ailleurs, a-t-il relevé, certains ministres, qui sont à leur poste depuis plus de sept ans, n'ont pu à ce jour présenter des bilans reflétant la véritable situation de leur secteur. Dans son intervention, le secrétaire général de l'UDR a condamné les derniers attentats terroristes de Boumerdes et de Tizi Ouzou qui ont fait des victimes parmi les éléments des forces de sécurité et des citoyens. Soutenant les efforts du président de la République pour ce qui est de la paix, il a rappelé, à cet effet, que la réconciliation est la seule alternative pour la paix et la sécurité. Si l'Etat a pardonné aux repentis, dans le cadre de la charte pour la paix, à présent c'est au département de la justice de prendre le relais. A ce sujet, lors des débats, les participants ont invité les médias lourds à ouvrir un débat sur la charte pour la paix, en invitant dans leurs émissions des victimes du terrorisme et des repentis pour des actions d'information ou de sensibilisation, destinées à ceux qui sont encore dans les maquis.