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Selon une étude du SNAPO sur les marges bénéficiaires
« Le revenu du pharmacien est dérisoire »
Publié dans El Watan le 26 - 02 - 2007

Les marges bénéficiaires applicables à la production, au conditionnement et à la distribution des médicaments à usage de la médecine humaine constituent aujourd'hui pour les opérateurs en pharmacie un réel désavantage. C'est ce que fait ressortir une récente étude du Syndicat national des pharmaciens d'officine (SNAPO) sur l'impact de ces marges sur le revenu du pharmacien.
Cette évaluation concerne un peu plus de la moitié de la population des officines à l'échelle nationale soit environ 3300 officines dont le chiffre d'affaires moyen a été calculé sur la base de l'estimation du marché du médicament. L'étude faite sur un grand nombre de factures d'achat chez certains grossistes montre que la fourchette des prix supérieurs à 150 DA/unité est très large. Elle englobe entièrement les deux tiers de la gamme des produits achetés et constitue près de 65% du chiffre d'affaires annuel. Selon l'étude, " ce constat est aggravé par le fait que l'écart de fourchette des prix entre (70 et 110) et (110 et 150) n'est que de 40 DA, ce qui est dérisoire. Ceci ne permet en fin de compte qu'un taux moyen de marge sur prix d'achat de 23,5% ". Il est précisé que cette marge brute sur prix d'achat est " celle qui revient au pharmacien d'officine à l'encaissement. Sur le prix de vente, cette marge est de 19% pendant que les charges de personnel et les charges d'exploitation connaissent une augmentation exponentielle ". L'étude met, en fait, en exergue l'évolution de la marge moyenne de 1980 à 2005. Elle est passée de 25,67% à 23,90% soit une perte de 6,20% sur les marges moyenne en 2005. " La marge de 23,5% comme on le constate est proche de celle accordée au producteur qui est de 20% sur prix de revient, ce qui constitue une véritable incohérence car cela voudrait dire que le producteur qui est un hypergrossiste prend une marge presque égale à celle du pharmacien qui lui est détaillant ", commente-t-on. L'étude a montré ainsi que le revenu du pharmacien reste dérisoire, surtout en prenant en compte les charges d'exploitation de l'officine et le ratio net d'impôt. En moyenne , " le résultat annuel après impôt représente 2% du chiffre d'affaires, soit 219.600 DA et un revenu mensuel net de 18.300 DA ", est-il indiqué. D'autre part, les auteurs de l'étude ont estimé la part du marché des officines, exprimée en PPA, à 75.846 millions de dinars pour un revenu global net de l'ensemble des 6500 pharmaciens d'officines de 1516 millions de dinars. " Une répartition équitable de ce revenu sur l'ensemble des pharmaciens donnerait un revenu annuel moyen par pharmacien de 233.230 DA, soit un salaire mensuel de 19.435 DA ", a-t-on estimé en précisant qu'il est évident que tous les pharmaciens d'officines n'ont pas le même revenu. " Des disparités importantes peuvent exister pour différentes raisons ", explique-t-on. L'étude du SNAPO ne manque pas de relever que " cette tendance à l'affaiblissement général du revenu ira en s'accentuant et si l'on garde le système de marge actuel”.
Remboursement
Par ailleurs, le SNAPO a tenté de savoir à travers cette étude si ces marges dégressives et les tarifs de référence ont un impact sur le taux de remboursement des médicaments par la CNAS et sur les dépenses de santé nationale. Un profil de vente annuel d'une pharmacie à chiffre d'affaires moyen pour des produits (une liste de médicament de Saidal) qui se situent dans des fourchettes différentes de marge dégressive auquel il a été appliqué une simulation de marge fixe de 36% pour les mêmes produits et les mêmes quantités vendues annuellement a été étudié. Les résultats obtenus montrent que les pertes occasionnées à la caisse nationale d'assurance sociale par l'application des marges dégressives serait environ de 133 millions de dinars par an. " Il est clair que les marges dégressives ne sont pas en faveur de la CNAS en matière de remboursement du moins pour cette liste de produits ", signale le SNAPO. Sur la base de toutes ces données portant sur l'impact des marges dégressives, le syndicat des pharmaciens d'officines a jugé important de formuler un certains nombre de propositions afin de remédier à la situation . Il est proposé , en ce sens, de revaloriser le service honoraire du pharmacien (SHP) à 7,50 DA par boite (HT), d'aligner le taux du ratio RN/CA (revenu net/chiffre d'affaires) sur un niveau raisonnable et universellement admis à 10%, une marge fixe de 38,5% sur le médicament dont les prix se situent entre 0 et 999 DA et une marge fixe de 28,5% sur les médicaments dont les prix sont supérieur à 999 DA.


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