Les Africains du Sud de Nelson Mandela sont depuis hier à Annaba. Ce sont en majorité des élus de la ville du Golf Nelson Mandela du nom d'un des plus grands combattants pour la liberté et la paix dans le monde. Ils sont venus visiter la capitale de l'Edough pour conter l'histoire de leur pays l'Afrique du Sud, leur détermination toute africaine à réussir son développement et surtout celui du mariage réputé difficile des traditions sud-africaines et de la modernité. Ainsi, à l'heure où les décideurs algériens regardent beaucoup plus vers le continent européen pour leurs échanges commerciaux, les élus des deux villes africaines Annaba et Golf Nelson Mandela se retrouvent pour faire entendre leur voix et faire aboutir leurs projets communs, gage de paix et d'entente pour l'avenir. Cette concertation relève du même esprit que celui ayant prévalu lors des échanges de visites entre élus de Annaba et leurs homologues de Johannesburg et Cap Town. Les élus, qui ont donné le nom de leur ville à Nelson Mandela, veulent aller plus loin. Leur long déplacement n'a pas pour seul objectif une question d'échanges d'amabilités et d'hospitalités. Dans leurs correspondances adressées à leurs homologues de Annaba à la veille de leur départ, ils ont tenu à préciser que leur visite constitue une opportunité pour étudier les possibilités d'échanges dans différents secteurs d'activité. Au nombre de ces secteurs, il y a le commerce, l'industrie pétrochimique et métallurgique, le transport, la culture et le sport. Tout autant que leurs compatriotes de Johannesburg et Cap Town lors de leur visite à Annaba, les représentants de Golf Nelson Mandela ont, lors de leurs contacts informels avec les élus de Annaba, affirmé leur volonté de jouer un rôle croissant dans la coopération entre les deux pays. Des indiscrétions précisent même que cette coopération aura également pour vocation de s'ouvrir à l'ensemble des politiques africaines dans tous les domaines comme le partenariat inter-entreprises, les télécommunications, l'environnement, la formation, la communication. Les élus de Golf Nelson Mandela se sont donc retrouvés depuis hier au siège de la commune de Annaba où ils ont été reçus par le vice-président et la vice-présidente chargée des affaires culturelles et sportives. Aujourd'hui, c'est au tour de Nourredine Kouadria, président de l'Assemblée populaire de Annaba de les recevoir pour un large tour d'horizon sur des questions ayant trait au développement des relations entre les deux villes. Les deux précédentes rencontres des élus de Annaba avec ceux des 2 villes sud-africaines de Johannesburg et Cap Town avaient été ponctuées par un protocole d'accord de jumelage. A ce jour, les 350 000 habitants de Annaba ne savent pas si le jumelage a été mis en application. A ce jour, rien ne l'indique. Du côté de l'ambassade de l'Afrique du Sud, l'on impute le retard dans la matérialisation de ce jumelage aux élus de Annaba. « La faute incombe aux Algériens. Malgré les échanges de visite et les engagements fermes de nos représentants d'activer le jumelage, les représentants de Annaba n'ont rien fait », a précisé notre interlocuteur de la représentation diplomatique sud-africaine à Alger contacté par téléphone. C'est justement cette absence de communication qui ne nous a pas permis d'aborder cette question avec le P/APC de Annaba. Dire que ce 3e protocole d'accord finira aux archives comme les 2 précédents. Les élus de la commune de Annaba ont démontré à maintes reprises leur incapacité à suivre leurs engagements avec leurs homologues étrangers. Exception faite des voyages dans les villes africaines (Cap Town-Johanesbourg) et française (St-Etienne) effectués par nos élus, aucune information n'a été communiquée sur les suites réservées à ces 2 protocoles.