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Le chaos programmé
Publié dans El Watan le 18 - 10 - 2004

L'avenir est sombre pour les habitants de la bande de Ghaza, abandonnés par la communauté internationale et privés par l'occupant israélien des moyens de subsistance les plus élémentaires.
C'est la détresse la plus totale confortant dans son intégralité le signal d'alarme lancé il y a une année par l'universitaire suisse Jean Ziegler, chargé par l'ONU d'enquêter sur la situation alimentaire des Palestiniens. Son constat fort déplaisant pour Israël - il fallait s'y attendre - traitait cette situation comme une conséquence de l'occupation qui avait fait de la faim une règle. La bande de Ghaza, une des régions les plus densément peuplées au monde, a été conquise et occupée par Israël, de même que la Cisjordanie, le secteur oriental d'El Qods et le plateau syrien du Golan, à la suite de la guerre israélo-arabe de juin 1967. Selon les plus récentes statistiques de la Banque mondiale, 70% de ses 1,3 million d'habitants vivent sous le seuil de la pauvreté, et le chômage y touche 44% de la population active, tandis que les jeunes âgés de moins de 18 ans forment 60% de la population globale. Et toutes les études mettaient justement en garde contre les conséquences d'une telle politique qui a fait de Ghaza le plus grand camp de réfugiés du monde par l'étendue de la précarité et de la détresse sous toutes ses formes. L'ONU, quant à elle, mettait en garde il y a exactement deux années lorsque Ariel Sharon, le Premier ministre israélien, lançait ses chars et son aviation contre les institutions palestiniennes, s'attaquant aussi bien aux symboles qu'elles représentaient qu'aux infrastructures, contre le risque de chaos. Et le monde assiste complaisamment sinon avec une certaine impuissance à une telle opération qui ne fera que renforcer la détermination des Palestiniens. « L'économie palestinienne est sérieusement sur le déclin par rapport à son niveau antérieur au déclenchement de l'Intifadha il y a quatre ans », indique un rapport de la Banque mondiale. Le Produit intérieur brut (PIB) est inférieur de 23% à celui enregistré en 1999, et si l'on prend en compte la croissance démographique, il est même inférieur de 35% par habitant par rapport au taux antérieur à l'Intifadha. Rappelons que l'Unrwa (Agence de l'Onu pour l'aide aux réfugiés palestiniens) fournit l'essentiel de l'assistance à quelque 635 000 Palestiniens de la région. Raji Sourani, directeur du Centre palestinien pour les droits de l'homme, basé à Ghaza, affirme que le plan de désengagement unilatéral du Premier ministre israélien Ariel Sharon « ne vise pas à mettre un terme à l'occupation, mais plutôt à maintenir les violations des droits de l'homme ». Selon ce plan, « les ouvriers palestiniens ne pourront pas venir en Israël, il n'y aura ni importations ni exportations via les ports israéliens, ni lien physique reliant la bande de Ghaza et la Cisjordanie à travers le territoire israélien, soutient-il, ce qui devrait y accentuer le chômage et la pauvreté ». Avant l'Intifadha, quelque 100 000 Palestiniens de la bande de Ghaza étaient officiellement employés en Israël et des dizaines de milliers d'autres y travaillaient au noir. Toute cette population vient de rejoindre celle des chômeurs. Un chômage de très longue durée, si rien n'est entrepris. Israël y voit une arme de destruction massive d'un genre bien particulier, susceptible à elle seule d'amener les Palestiniens à se soumettre, sinon aller chercher ailleurs de quoi se nourrir. C'est-à-dire l'exode.

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