A quelques semaines des législatives, certaines prétentions s'affirment. Elles émanent, pour la plupart, de responsables qui n'ont d'yeux que pour ce siège d'élu de l'Assemblée nationale populaire et de tremplin pour un poste gouvernemental. De l'intérêt de la population qu'ils sont censés représenter, ces responsables n'en ont cure. « Courant 2007, nous allons mettre en place des équipements ». L'auteur de cette déclaration est un responsable local qui se voit bien à la place de Amar Tou. C'est dans cette optique qu'il fréquente assidûment, tout autant que 200 autres prétendants, la mouhafadha FLN de Annaba. Elle était gérée par Mohamed Zitouni, actuellement sénateur et président de la commission juridique au Sénat et non à l'APN, comme nous l'avions écrit dans notre précédent numéro. L'article 120, du temps de la gestion du pays par le parti unique, est pour beaucoup dans les multiples crises qu'a vécues et que vit toujours notre pays. Sur le Cours de la Révolution, à quelques mètres du siège de la mouhafadha FLN, les critiques se multiplient, les crises de nerf également. « Cela est ma 3e tentative pour la députation dans la liste FLN. On ne retient que les copains. Les compétences et autres critères définis par la centrale importent peu, du moment qu'on est un ami de flen ou de felten proche du haut lieu, a affirmé un des plus anciens militants du FLN de Annaba.