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Relations au beau fixe, mais…
Le roi Juan Carlos atténue la démarche hostile du gouvernement de M. Zapatero
Publié dans El Watan le 14 - 03 - 2007

La question du Sahara occidental demeure sur le devant de la scène internationale, avec une campagne marocaine qui ne suscite même pas l'enthousiasme de ses propres initiateurs, puisque Rabat n'entend soumettre son projet d'autonomie que s'il a des garanties de succès.
Seule la France a décidé de le soutenir, ainsi que l'Espagne, même si son ministre des Affaires étrangères croyait bon hier de souligner que « la solution du conflit du Sahara occidental doit être juste, définitive, mutuellement acceptable et respectueuse du principe d'autodétermination du peuple sahraoui ». Pourquoi donc un projet d'autonomie puisque le plan de paix de l'ONU, vieux déjà de près de vingt années, mais bloqué par le Maroc, prévoit ces principes et le mécanisme le plus approprié pour y parvenir ? Il faut bien appeler les choses par leur nom, car il y a une réelle agitation tendant justement à priver le peuple du Sahara occidental de son droit à l'autodétermination. L'idée est dans l'air depuis que le Maroc s'est rendu compte - dès 1991 - que les Sahraouis voteraient pour l'indépendance de leur territoire. C'était la fameuse troisième voie et, depuis peu, le plan d'autonomie qui ne signifie rien d'autre que la reconnaissance du fait accompli colonial. L'Algérie, rappelle-t-on, avait même été sollicitée, mais elle a opposé un ferme refus, réitérant son soutien à la lutte du peuple sahraoui et au plan Baker dont elle vient de souligner la validité. C'est ce qu'a rappelé le président Abdelaziz Bouteflika dans les colonnes du quotidien espagnol El Pais, déclarant même que « l'hypothèse » d'une reprise des hostilités entre les parties au conflit - le Maroc et le Front Polisario - « n'est pas à écarter » en cas d'échec de la diplomatie. Sur cette question, le chef de l'Etat algérien n'avait pas besoin de recourir à de longs développements. Quelques mots suffisaient pour décrire la situation et également aborder les relations entre l'Algérie et le Maroc. Ou plutôt en rappeler la substance, à vrai dire inchangée depuis qu'il exerce la fonction de président de la République, en 1999. C'est-à-dire que les deux pays peuvent développer des relations normales, la question du Sahara occidental étant traitée par les Nations unies. « Je l'ai déjà dit à de nombreuses reprises, jamais la question du Sahara occidental ne constituera un casus belli entre l'Algérie et le Maroc. » C'est sur cette base que l'Union du Maghreb arabe (UMA) avait été lancée en 1988, avant que le Maroc ne demande le gel de ses activités en décembre 1994. La lettre avait été signée par Abdelatif Filali, Premier ministre marocain de l'époque, après un vote du Conseil de sécurité rejetant les thèses marocaines au sujet de ce conflit. On sait ce que cette institution est devenue, Rabat reprochant à l'Algérie son soutien au peuple sahraoui. Les relations avaient même connu un relatif réchauffement, mais c'est Rabat qui rejettera toute forme de normalisation des relations algéro-marocaines en l'absence de règlement du conflit du Sahara occidental, Rabat constatant, à chaque fois, l'impossibilité de faire prévaloir son point de vue. Tour à tour, son ministre de l'Intérieur de l'époque, Ahmed Midaoui, et celui des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa, développeront ce point de vue, en déclarant que la solution en question ne pourra se faire que « dans le cadre du respect de la souveraineté marocaine », ou encore de son « intégrité territoriale ». Une approche que Rabat n'arrivait pas à définir et encore plus à faire valoir dans les enceintes internationales qui rappellent que les frontières dont se prévaut le royaume n'ont jamais inclus le territoire sahraoui. Même les Etats-Unis, que l'on dit très proches de Rabat, ont porté un coup fatal à cette tentation en excluant le territoire en question de l'accord de libre-échange conclu en 2003 avec le Maroc. De ce point de vue, l'Algérie n'est pas seule. Elle n'est même plus citée dans les résolutions du Conseil de sécurité que comme « pays voisin », ou encore « pays d'accueil » pour les réfugiés sahraouis, comme l'a fait l'ancien Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, qui avait utilisé les deux formules pour démonter l'autre thèse marocaine sur « les séquestrés de Tindouf ». Et c'est également Kofi Annan qui avait été clairement mis en cause dans le blocage du plan de paix de l'ONU. Et c'est pourquoi, l'on ne finit pas de s'interroger sur les positions espagnole et française qui consistent très clairement à substituer un plan à un autre, sauf que l'un et l'autre sont en totale contradiction, le projet marocain constituant un déni de justice. Et c'est ce droit que l'Algérie n'a jamais cessé de défendre. « Aucune solution unilatérale n'est viable. Seule la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination peut résoudre le problème », a affirmé en ce sens le président Bouteflika.

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