La direction générale du groupe de l'Entreprise nationale du plastique et caoutchouc (ENPC), qui chapeaute seize filiales implantées dans différentes régions du pays, n'a pas obtenu le feu vert inhérent à la dissolution anticipée de la filiale Lamiplast de Chlef. Le président du directoire de la société de Gestion des participations de l'Etat « chimie pharmacie » (GEPHAC) considère la solution préconisée comme extrême et ultime recours. La fin de non-recevoir du premier responsable de GEPHAC est motivée par le fait que Lamiplast, spécialisée dans la stratification lamifiée décorative (formica) et l'extrusion de plaques en PS, PMMA et ABS, employant plus d'une centaine de travailleurs, ne mérite pas, eu égard à sa valeur ajoutée qui s'est considérablement améliorée en 2003, en dépit de la baisse du chiffre des ventes, la dissolution. L'absence des rapports des commissaires aux comptes de la filiale et du groupe, qui ne figuraient pas dans le document transmis au GEPHAC, n'a pas échappé à l'observation du premier responsable de la société de gestion. Ce dernier a, par ailleurs, instruit le PDG du groupe à lui présenter, en lieu et place d'une liquidation, un sérieux plan de redressement axé sur la réduction des charges, le développement de l'action commerciale, la recherche de nouveaux partenaires et l'amélioration des performances d'une unité, l'unique fournisseur des fabricants de réfrigérateurs tels que l'ENIEM, et ce, en plaque HIS.