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A la veille de grands redéploiements industriels
Réfléchir à l'intelligence économique en Algérie
Publié dans El Watan le 19 - 03 - 2007

A la veille de grands redéploiements industriels qui requièrent une parfaite maîtrise du renseignement, une rencontre sur l'Intelligence Economique et la Veille Stratégique telle que celle qu'a organisée le Groupe VIP les 10 et 11 mars derniers à l'hôtel El Aurassi, n'est à l'évidence pas de trop.
La promotion de projets industriels, la réhabilitation de ceux qui existent et le maintien d'une dynamique marchande dans un contexte de concurrence internationale de plus en plus forte, ne peut se faire sans la maîtrise de cet outil moderne de gestion qu'est l'intelligence économique. Les décisions de gestion stratégiques ne sauraient aujourd'hui se prendre, sans avoir en sa possession les informations requises. Le faire sans ce préalable revient à exposer inutilement son entreprise à des risques qui pourraient compromettre son activité voire son existence. Si certains pays (USA, Japon) l'ont compris plus tôt, aujourd'hui pratiquement toutes les nations qui ambitionnent d'avoir une place de choix dans la division internationale du travail, ont fini par donner ses titres de noblesse à l'intelligence économique au point d'en imposer la pratique à toutes leurs entreprises. L'Algérie vient à peine d'en prendre conscience, mais en donnant un signal fort (création d'une commission gouvernementale d'intelligence économique, enseignement à l'université) qui augure d'une énergique prise en main de ce métier qui permettra de décloisonner les institutions publiques et moderniser la gestion des entreprises. L'entrée en force des technologies de l'information et de la communication en Algérie permettra d'aller vite en besogne. En mettant à profit l'expérience des pays les plus avancés en matière d'intelligence économique, il y a de bonnes chances que les retards accumulés soient vite rattrapés. L'Algérie n'aura en tout cas pas d'autres choix, les toutes prochaines années devant consacrer son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et, par conséquent, à la concurrence sans frontières. Dans ce contexte exclusivement régi par des impératifs de compétitivité et de concurrence, les chances de survie sont du côté des entreprises qui disposent des informations nécessaires à la compréhension de leur environnement et qui savent créer en conséquence les moyens d'influer sur cet environnement. Si, comme l'on bien souligné les professeurs Lesca et De Saint Sirnin, l'Etat a effectivement un important rôle à jouer notamment au démarrage, c'est surtout à l'entreprise qu'il revient de promouvoir la veille et l'intelligence économique, parce qu'elle est la première concernée mais aussi et surtout parce que cela relève de l'acte de gestion. Il est du reste démontré que lorsque les cadres dirigeants d'une entreprise font preuve de volontarisme, l'intelligence économique est très vite adoptée par les cadres intermédiaires puis relayée par l'ensemble du personnel qui voit en elle un bon moyen de protéger leur entreprise. Il est évident que l'intelligence économique tout comme la veille n'ont de chance d'intéresser que les entreprises réellement soumises à l'obligation de résultats. On ne voit effectivement pas pourquoi une entreprise publique dont l'Etat efface périodiquement les déficits, s'y intéresserait. C'est pourquoi, nous pensons que la promotion de l'intelligence économique en Algérie dépendra en grande partie de la volonté des pouvoirs publics d'appliquer la législation relative à l'autonomie de gestion des entreprises, en mettant notamment fin aux injonctions qui perturbent les managers dans leur quête d'instruments de gestion modernes.

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