Les besoins sont toujours énormes en matière de foncier urbain. Des demandes importantes restent insatisfaites. Les différents intervenants, surtout publics (OPGI, CNL, AADL, FNPOS et Agences foncières….), éprouvent d'énormes difficultés à trouver les terrains pour la construction de logements. L'exode rural, la démographie galopante et l'absence d'un management du foncier urbain poussent la population à chercher des solutions souvent inadaptées. Des quartiers illicites se sont propagés en extension de toutes les villes de la wilaya. La ville de Tlemcen, même avec la création des nouvelles zones d'habitation, ne semble pas résoudre le problème. Maghnia, la deuxième ville de la wilaya, est la plus pénalisée par le manque de terrain. La population attend toujours la mise en exécution du plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU). Mauvais aménagements La localité de Marsa Ben Mhidi a perdu le rêve d'être une destination touristique à cause des mauvais aménagements opérés dans les années précédentes. Pratiquement, il ne reste plus d'espace pour la création des zones de services nécessaires pour la promotion des activités touristiques. Le marché informel et spéculatif est maître incontesté dans une telle anarchie. Il règne plus particulièrement sur la ville de Maghnia et de Marsa Ben Mhidi. Le prix des terrains nus, à Maghnia, atteint déjà les 40 000 DA/m2. Une habitation, dans les quartiers résidentiels, d'une superficie de 200 m2 avec un rez-de-chaussée et un étage , se vend à 1,5 milliard de centimes ; avec le même prix, à Tlemcen, l'acheteur peut facilement acquérir une villa de 300 m2 avec jardin. La satisfaction de la demande en logements passe par un bon management du foncier urbain, par l'incitation des promoteurs privés à s'investir davantage dans les régions les plus touchées par la crise.