La 3e édition de l'atelier national de calligraphie arabe, qui s'est tenue du 27 au 31 mars dernier à la maison de culture Hassan El Hassani de Médéa, aura été pour plus d'un et notamment pour les 47 participants venus de 18 wilayas du pays, de s'exprimer et de mettre en exergue, chacun par sa palette, la beauté de l'écriture arabo-musulmane. En effet, découvrir les caractères koufiques et toutes leurs variantes, leurs nuances ou encore l'écriture neskhi et tous les autres styles de calligraphie arabe vous plonge dans un univers fantastique, dans lequel l'œil ne se lasse pas. Les participants ont bénéficié également d'une formation de perfectionnement, cette fois-ci, les travaux ont été chapeautés par le professeur marocain Mohamed Amzil, diplômé de l'Ecole de calligraphie arabo-musulmane de Turquie, avec la précieuse collaboration de Abdelhamid Skender, un illustre calligraphe algérien. Le dernier épisode de cette manifestation artistique aura consisté dans le déroulement d'un concours national sur les styles calligraphiques. Six lauréats (dont quatre de la wilaya de Médéa), ont été primés après délibération du jury. Pour rester justement dans le même sillage, il est à signaler que Médéa est forte d'une association qui œuvre pour la promotion de cet art et de l'art plastique. Seulement, on n'en fait jamais assez en matière de promotion d'art, c'est ce qui explique les ambitions multiples de cette association ; nous citerons : l'organisation du 1er Salon régional de la céramique, ou encore la création d'un espace pour les amateurs des arts plastiques et calligraphiques, une sorte de structure d'accueil, un musée « sans portes », où l'artiste s'y rendrait et se sentirait dans son élément.