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Les contestations se multiplient
Face à la déliquescence des pouvoirs publics
Publié dans El Watan le 04 - 04 - 2007

Manifestations, contestations, sit-in, pas un jour ne passe sans que l'on ait à enregistrer dans la commune, chef-lieu de wilaya, une révolte des citoyens.
Ces derniers jours, c'est au tour de ceux à qui l'on avait permis d'implanter un bidonville à quelques mètres du Cours de la Révolution, de provoquer la leur. L'emballement de la machine sociale semble avoir pris à la gorge les autorités locales, régulièrement confrontées au souffle de la contestation. Lundi dernier, alors que quelques centaines de ses cadres et militants s'y étaient regroupés pour contester la liste des candidats à la députation, le FLN fermait à double tour le siège de sa mouhafadha. Ils ont pris possession de la voie publique pour huer, vociférer et contester. Ce faisant, les protestataires avaient été contraints d'occuper le Cours de la Révolution et les abords. Par leur action, ils succédaient aux animateurs du marché informel de la place du 19 Juin. La veille, ces derniers avaient tenté de provoquer une émeute. Ils en voulaient aux autorités locales d'avoir, en leur absence, détruit les baraques. Celles-ci leur servaient de stand pour la pratique de leur commerce illicite. Jamais depuis le 5 octobre, on n'avait vu un tel déferlement de colère. Les pneus incendiés, les vociférations et la virulence des propos à l'encontre des éléments de la police anti-émeute en disaient long sur l'impatience des manifestants. Durant toute la journée du lundi, les maîtres à penser de la wilaya avaient eu à subir les affres de ce mouvement contestataire. « C'est la grogne, non seulement au FLN avec des candidats impotents étrangers à la wilaya et à ses problèmes, mais aussi dans la société civile représentée dans des associations de quartiers et organisations », a commenté un jeune parmi les contestataires. Il a ajouté : « Après avoir exprimé des promesses, les responsables locaux tournent le dos. La conséquence est qu'aujourd'hui la pression devient de plus en plus forte sur les jeunes au chômage. L'Etat ne veut pas prendre en considération cet aspect du problème, même s'il a mis en place le filet social, l'emploi des jeunes et le pré-emploi. » Dans ce maelstrom qui agite Annaba et face à la déliquescence dans le comportement des responsables, les citoyens sont inquiets. Il faut dire que la liste électorale du FLN a chamboulé l'apparence de discipline dans les rangs du parti. « Nous allons plomber les portes de la mouhafadha et de toutes les kasmas. Ce n'est pas une personne qui a fréquenté le banc des accusés d'un tribunal correctionnel qui imposera sa loi et celle des opportunistes. » Les animateurs du marché informel du 19 Juin ont perturbé la quiétude d'une cité prise dans le piège du train-train. Les manifestants ont imposé des 350 000 habitants, de s'interroger sur les marchés informels, la délinquance, l'insécurité. Le débat sur ces questions est entamé dans la rue. « C'est pour rappeler que la prise en charge des aspirations des populations ne se résume pas à la seule lutte pour le pouvoir, et à l'ambition de quelques opportunistes. Ces aspirations sont oubliées », affirme-t-on du côté des manifestants.

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