Les étudiants de l'Institut supérieur de formation ferroviaire (ISFF) ne se démentent pas. Les instances n'ont pas encore satisfait leurs revendications plusieurs fois réitérées, relèvent-ils. Celles-ci consistent en la reconnaissance de leur diplôme par les instances de la tutelle ainsi que l'amélioration du cadre pédagogique et la modernisation des cycles de formation. Ces protestataires assurent ne pas savoir de quelle tutelle ils dépendent : le ministère des Transports ou celui de l'Enseignement supérieur ? Ils assurent que neuf étudiants sur vingt trois de la 4e année en exploitation ferroviaire ont été exclus. Les cinquante-quatre jours de grève ne semblent pas avoir fait fléchir l'administration et les instances de tutelle, s'indignent ces protestataires. Pis encore, l'administration de l'institut a durci ses positions à l'encontre des meneurs. « L'administration pour se désengager assure avoir remis le dossier au ministère des Transports, en arguant du fait que le problème ne relève pas de sa compétence », signalent-ils. Faut-il rappeler que des étudiants ont entrepris d'autres actions.