Les problèmes de financement que rencontraient les agriculteurs avec la Badr semblent être définitivement réglés. La banque, qui s'est recentrée autour du secteur de l'agriculture, a signé hier à Alger avec le ministère de l'Agriculture et du Développement ainsi qu'avec la Caisse nationale de la mutualité agricole (Cnma) une convention pour le financement de 165 000 projets. En présence du ministre Saïd Berkat, de Boualem Djebbar et Abderahmane Bourad, respectivement PDG de la Badr et PDG de la Cnma, la signature de la convention est venue ainsi « réglementer le financement et le soutien accordés aux gens de la profession », affirme le ministre. Selon le PDG de la Badr, le montant couvrant les 165 000 projets inscrits atteint 115 milliards de dinars, dont 34 milliards de dinars sous forme de crédits octroyés aux agriculteurs. Les 80 milliards restants seront pris en charge par le Fonds national de régulation et de développement agricole (FNRDA), indique encore le responsable de la Badr. Quant à la nature des projets, un responsable du ministère de l'Agriculture a indiqué qu'il s'agit de tout type d'investissement comme ceux liés aux forages et l'acquisition des équipements et machinerie. A rappeler que le ministre avait indiqué à plusieurs reprises que plus de 100 000 exploitations sont bancables, mais trouvent des difficultés à obtenir des crédits auprès des banques. Le rôle du PNDA est celui d'accorder aux exploitants agricoles des subventions pour la relance du secteur de l'agriculture, mais les banques devaient également s'y impliquer. Avec la signature de la convention d'hier, la Badr revient à sa mission initiale en attendant que d'autres institutions financières fassent la même chose.