A l'instar de leurs collègues de l'hôtel Essalem à Skikda, les 58 employés du Chelia ont fini par obtenir gain de cause, à savoir le départ volontaire et l'indemnisation qui leur ont été préalablement refusés. Le 28 avril, ils ont tenu une réunion extraordinaire avec leurs représentants, en présence d'un huissier de justice, le jour même où se déroulait une réunion considérée comme décisive à la direction de Gestour à Alger, puisqu'elle a accédé aux doléances des employés. M. Ghanem, sous-directeur et secrétaire général du syndicat des hôtels, estime que « l'offre faite par les travailleurs pour l'acquisition de l'hôtel était la meilleure, pour la simple raison que ce sont des gens du métier et que l'argent ne peut pas tout acheter ». Notre interlocuteur n'est pas tout à fait rassuré à la suite de cette décision, « car en période électorale, nous ne sommes pas à l'abri d'une manœuvre dangereuse », confie-t-il. Aussi, les travailleurs restent vigilants.