La commune de Aïn Sefra (50 000 habitants) a bénéficié de 81,5 milliards de dinars, injectés pour le compte du PCD. Un budget devant assurer le financement de pas moins de 196 projets d'aménagements urbains. Plusieurs forages et des châteaux d'eau sont réalisés. Des ouvrages qui, par le passé, n'ont jamais été accomplis faute d'enveloppe financière consistante. Inscrit parmi les priorités et ardemment souhaité par les citoyens, le raccordement au gaz de ville, nouvellement réalisé, alimente à présent une bonne partie des ménages. En outre, cette commune steppique a enregistré la concrétisation de projets d'habitats sociaux, dont 730 logements sont en cours d'achèvement. 140 logements sociaux et 50 autres du fonds national de péréquation des oeuvres sociales (FNPOS) ont été achevés, indique-t-on. Le plus grand nombre de ces logements se situe à El Hammar, une cité comprenant 380 logements sociaux locatifs, dont le taux d'avancement des travaux a atteint 40% et la date de réception est prévue pour février 2008. A proximité de ce projet d'habitats, une autre action similaire, portant sur la réalisation de 80 logements, a été lancée en février 2006. La date de livraison est prévue pour juin 2007. A la cité 19 mars, limitrophe à la zone Dhalaa (Aïn Sefra), un autre projet de 100 logements est en cours de réalisation, sur un programme de 250 logements de l'exercice 2004. 40 logements ont été achevés et 40 autres seront réceptionnés en juin prochain, poursuit-on avant de signaler que le reste le sera en septembre 2007. Les travaux de cette opération, qui comporte 15 immeubles et 4 locaux commerciaux, sont confiés à 10 entreprises, pour un délai de 18 mois. Par ailleurs, la commune de Aïn Sefra a bénéficié, depuis le début de l'année en cours, d'une enveloppe de 60 millions de DA pour la réhabilitation et des travaux d'aménagement au niveau de plusieurs quartiers. Un montant de 25 millions de DA sera consacré pour l'aménagement urbain, l'extension de l'éclairage et des trottoirs et 40 millions de DA seront mobilisés pour la réhabilitation des cités. Entre autres actions réservées à Aïn Sefra, figurent la réalisation, à la cité « Amzi », d'un lycée de 600 places pédagogiques qui ouvrira ses portes à la prochaine rentrée scolaire, pour un montant de 156 millions de DA. Le projet d'achèvement de la piscine semi olympique se poursuit pour un montant de 90 millions de DA. Les travaux accusent un retard puisque leur taux d'avancement est de 65% mais seront livrés dans les six prochains mois. Le projet de réalisation d'un centre culturel est en cours, au titre du programme complémentaire de l'exercice 2004. Cette opération comporte la réalisation d'une salle de représentations théâtrales, une salle d'expositions et un atelier artistique. Aïn Sefra a bénéficié également de la réalisation d'un musée pour sauvegarder la mémoire collective et historique de la région. D'autres structures de base, réalisées, consistent en un centre d'insémination artificielle, d'un centre d'enfouissement technique et d'une nouvelle gare ferroviaire. Le projet relatif à la protection de la ville contre les inondations trop fréquentes, d'une longueur linéaire de 4 100 mètres, divisés en deux lots, l'on signale que l'un deux accuse un retard significatif. Pour combler le déficit, ce marché de 30 milliards de cts a été confié à un autre entrepreneur. Toutefois, ces initiatives ne parviennent pas à éponger totalement le chômage qui n'épargne aucune génération des deux sexes, notamment les jeunes. APS, D. Smaili